Vétérinaires et dentistes vont pouvoir vacciner contre le Covid-19 (avis HAS)

Publié le 26/03/2021 - 12:30
Mis à jour le 26/03/2021 - 11:10

L’avis de la Haute autorité de santé (HAS) publié vendredi doit encore être entériné formellement par le gouvernement. D’autres catégories de professionnels de santé sont concernées par cet élargissement, comme par exemple les pharmaciens de laboratoires d’analyses. Au total, cela permettra à 252.000 professionnels supplémentaires de pouvoir injecter le vaccin contre le Covid-19, a calculé la HAS.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

Les vétérinaires pourront vacciner le public uniquement dans les centres de vaccination et pas dans leur cabinet. Les dentistes, eux, pourront le faire aux deux endroits.

Enfin, la HAS préconise que cet élargissement concerne aussi les "professionnels retraités volontaires (pharmaciens, infirmiers, médecins, sages-femmes, vétérinaires, dentistes, manipulateurs d'électroradiologie et techniciens de laboratoire)".

Par ailleurs, en plus d'être déjà autorisés à injecter les vaccins anti-Covid, les infirmiers vont progressivement pouvoir les prescrire.

Dans un premier temps, cette possibilité va être offerte "aux infirmiers intervenant dans le cadre d'équipes mobiles de vaccination". Cela permettra de "répondre à des besoins non couverts actuellement (personnes âgées isolées, personnes en situation de handicap, personnes détenues, personnes vivant dans des zones à faible densité de population et des personnes isolées socialement ou en situation de précarité...)".

Dans un deuxième temps, "la HAS recommande d'élargir la prescription des vaccins contre le SARS-CoV-2 à l'ensemble des infirmiers (en centres de vaccination et en ville), dès lors que la vaccination s'étendra à la population générale et que la couverture des personnes les plus âgées et les plus vulnérables sera suffisamment avancée".

Le but de tous ces élargissements est "l'augmentation rapide de la couverture vaccinale", jugée nécessaire à cause de la "circulation du virus SARS-CoV-2 à un niveau élevé" et de la "diffusion rapide de nouveaux variants", souligne la HAS dans son avis.

En outre, elle prévoit des "approvisionnements conséquents en vaccins à partir du mois d'avril", ce qui justifie selon elle d'augmenter le nombre de vaccinateurs.

(AFP)

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