Un nouveau bâtiment de recherche de 5.300 m² inauguré à Temis Sciences

Publié le 01/07/2016 - 10:59
Mis à jour le 16/04/2019 - 16:43

Construit dans le cadre du projet Temis Sciences, le nouveau bâtiment de 5300 m² du FEMTO-ST (Franche-Comté Electronique Mécanique Thermique Optique – Sciences Technologies) a été inauguré ce jeudi 30 juin 2016. Il accueille deux départements : le département Micro NanoSciences et Systèmes et le département Optique – ainsi que d’autres services de l’institut, soit près d’un tiers des 750 membres du laboratoire

La présidente de Bourgogne Franche-Comté, la préfète de région, le préfet du Doubs, le maire de Besançon, le député Éric Alauzet, le président de l'Université de Franche-Comté, etc. Ils étaient tous étaient présents à l'inauguration du nouveau bâtiment du FEMTO-ST. Accompagnée de Laurent Larger le directeur du site et du Président de l'Université de Franche-Comté, Marie-Guite Dufay a ainsi coupé le ruban sous les couleurs de la France et de l'Union Européenne, en remerciant le représentant de l'UE "d'avoir rendu possible ce projet", à quoi celui-ci a répondu "nous l'avont fait ensemble, l'Europe c'est nous tous."

Le bâtiment imaginé par Architecture Groupe-6, fort de ses 5.300 m² (contre 4.000 sur les anciens sites), abrite quatre étages de bureaux, un rez-de-chaussée avec plusieurs laboratoires et un sous-sol empli d'une trentaine de salles spéciales pour les disciplines nécessitant un environnement particulier, comme par exemple la recherche optique, où la lumière ne doit pas entrer. Ce nouveau bâtiment devient ainsi le plus grand équipement de recherche publique au sein de sa région.

Laurent Larger  : "Un carrefour des connaissances"

Il aura coûté, selon Frédéric Cherioux, vice-président du site, 20 millions d'euros. Un investissement nécessaire selon lui et  financé pour la moitié par l'Union Européenne. "Avant le regroupement de ces deux départements en un même lieu, ceux-ci étaient éparpillés sur sept sites différents. La coordination des chercheurs est ainsi grandement améliorée." Mais la coordination n'est pas le seul but recherché. "En réunissant plusieurs types de main-d'œuvre sur le site, on favorise l'interdisciplinarité. Les chercheurs travaillant dans différents domaines le font désormais ensemble, et c'est sans compter les techniciens et ingénieurs qui sont actifs sur le site, créant des pièces sur commande. Le nombre de projets, à la fois inventés et réalisés, en sont décuplés."

L'installation du matériel de recherche dans de nouvelles infrastructures était également une priorité. "Si on veut faire de la recherche de très haut niveau, il faut avoir à la fois les bonnes machines, mais également travailler sur des infrastructures qui ne datent pas des années 60 … Le matériel de pointe nécessite des conditions particulières. Ici, nous avons les salles au sous-sol, très spécifiques, mais également la salle blanche, à 50m à peine." Avec cette construction d'un nouvel environnement pour les chercheurs l'achat de nouveau matériel a également été investi sur les fonds propres du FEMTO-ST. "Malgré l'expansion spatiale, de 4000 à 5300m², le bâtiment est déjà rempli à 98%" se félicite le vice-directeur.

La proximité du site avec le site de la Bouloie, Faculté de Franche-Comté, est également un gros avantage. "Deux tiers du personnel est universitaire" avance M.Cherioux. De plus, ce nouveau site possède plusieurs salles "dédiées à la formation", où des étudiants du supérieur (de la Licence 1 au Master 2) sont chargés de réaliser des projets de recherche dans les laboratoires mêmes du site. "C'est un exercice très formateur pour les étudiants, qui sont dans un véritable environnement de travail qui leur fourni de véritables outils, et où ils peuvent développer leurs capacités sans vraiment de limites" explique Hervé Maillotte, chef de département et chercheur sur le site.

Ainsi, pour Laurent Larger, ce nouveau bâtiment est un véritable "carrefour des connaissances", où convergent des chercheurs de différentes disciplines travaillant en adéquation avec des étudiants, des entreprises, des techniciens et des ingénieurs.

Une plaque dans le hall d'entrée du bâtiment est dédiée à Jean-Jacques Gagnepain, ancien chercheur et directeur du CNRS qui a fortement impulsé ce projet. Son mémorial a été dévoilé par sa femme durant l'inauguration dans un moment plein d'émotions. 

 A propos de Temis Sciences

Le projet  « TEMIS Sciences» a été inscrit en 2007 au Contrat de Plan Etat-Région (CPER 2007-2013) afin de renforcer la visibilité et l’attractivité de la région en tant que pôle d’excellence européen dans le secteur innovant des microtechniques et nanotechnologies.

Sous la maîtrise d’ouvrage de la Région Franche-Comté, en partenariat avec l’État, l’Union européenne, le Département du Doubs et la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon, «TEMIS Sciences» a comporté deux phases de réalisation dédiées à l’institut FEMTO-ST et dévolues à l’Université de Franche-Comté au cœur du technopole microtechniques et scientifique « TEMIS » de Besançon.

  • La première phase concernait l’extension de 850m2 de la salle blanche de FEMTO-ST.
  • La seconde, inaugurée ce jeudi 30 juin 2016, a pour objet le nouveau bâtiment de recherche dédié à l’institut FEMTO-ST.

Fruit d’un véritable partenariat local, TEMIS Sciences a bénéficié d’un soutien massif de l’Union Européenne. Cette opération est financée par le FEDER (fonds européen pour le développement régional) dans le cadre du programme européen de compétitivité régionale et emploi 2007-2013 pour la Franche-Comté, une des priorités du contrat de projet État-Région.

Budget du projet Temis Sciences Budget total  33 822 000 €
Budget de construction  32 780 000 €
Union européenne (FEDER) 15 600 000 €
Région Franche-Comté 7 630 000 €
État  7 100 000 € (dont 200 000 € du CNRS)
Conseil général du Doubs 1 850 000 €
Communauté d’Agglomération du Grand Besançon  600 000 €
Budget de 1er équipement 1 042 000 € financé par l’État
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