Près de 54 000 seniors en perte d'autonomie vivent à leur domicile

Publié le 12/12/2023 - 17:40
Mis à jour le 13/12/2023 - 17:13

Selon une nouvelle étude de l'Insee, en 2021, en Bourgogne Franche-Comté, près de 54 000 personnes âgées de 60 ans ou plus vivant à leur domicile sont en perte d'autonomie.

Dans la région, une grande majorité des habitants de 60 ans ou plus vivent à domicile. Mais avec l'âge, les problèmes fonctionnels surviennent et le risque de perte d'autonomie croît à mesure que l'âge est avancé. Selon l'Insee, entre 60 et 70 ans, moins de 3% des individus sont concernés par la perte d'autonomie contre plus de 40% chez les personnes de 90 ans et plus.

Une étude menée par l'Insee révèle qu'en 2021, en Bourgogne Franche-Comté, 6.6% des personnes âgées de 60 ans ou plus vivant à leur domicile sont en perte d'autonomie. Au-delà de 85 ans, 34% des femmes qui vivent à leur domicile sont en perte d'autonomie contre 18% des hommes. Selon l'Insee, cela s'explique par l'espérance de vie plus longue chez les femmes, qui sont, par conséquent, plus nombreuses à atteindre un grand âge.

Un senior sur quatre bénéficie d'au moins une aide

Avec l'âge, les limitations d'ordre physique, sensoriel ou cognitif surviennent fréquemment. L'étude montre que 23% des seniors sont concernés. Les personnes âgées vivant à domicile reçoivent plus d'aides à mesure qu'elles vieillissent, toujours selon l'étude.

En Bourgogne Franche-Comté, 26% des seniors vivant à domicile reçoivent au moins une aide dans leur vie quotidienne. Cela peut se traduire par une aide de l'entourage, une aide professionnelle (ménagères, aides soignantes, etc.), une aide technique (canne, fauteuil roulant, etc.) ou encore d'aménagement du logement (barre d'appui, douche adaptée, etc.)

Plus de seniors d'ici 2040

La tendance nationale est au vieillissement de la population. En 2020, 839 400 personnes étaient âgées de 60 ans ou plus en Bourgogne Franche-Comté, soit 30% de la population régionale. Cette part ne cesserait de croire pour atteindre 36% en 2040 selon les dernières projection de l'Insee.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Prix “équipes soignantes en psychiatrie” : les candidatures sont ouvertes…

Initié par la revue Santé mentale et soutenu par l'INFIPP - Formation en santé mentale, le "Prix équipes soignantes en psychiatrie" encourage et récompense des démarches et projets de soins originaux, des travaux de recherche en soins, tous inscrits dans le cadre du rôle propre infirmier. Les candidatures sont ouvertures jusqu’au 30 juin 2025.

La rougeole en recrudescence en Bourgogne Franche-Comté : l’ARS appelle à la vigilance

Depuis le début de l'année, dans un contexte marqué par des flambées épidémiques en Europe et dans le monde, la France hexagonale fait face à une recrudescence des cas de rougeole. La Bourgogne-Franche-Comté n’échappe pas à l’intensification de la circulation du virus, a-t-on appris ce mardi.

Sondage – Quand vous faites vos courses, prêtez-vous une attention particulière au Nutri-Score sur les produits ?

Dans un souci de santé publique, un nouveau Nutri-Score a été validé le 14 mars 2025. Parmi les changements, on retrouve une meilleure classification des huiles et une plus grande sévérité sur le sucre. Toutefois, la grogne gagne certains produits comme le pruneau qui se trouvent avec la même note que des produits ultra-transformés… Et vous, prêtez-vous une attention particulière au Nutri-Score sur les produits ?

L’ARS soutient la création d’une maison médicale près du CHU de Besançon

Le député du Doubs Laurent Croizier se félicite du soutien de l’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté à son projet de création d’une maison médicale de garde à proximité du CHU de Besançon, apprend-on dans un communiqué du 18 mars 2025. Objectif de ce projet : désengorger les urgences et améliorer l’accès aux soins en dehors des horaires d’ouverture des cabinets médicaux.

Don de plasma : l’EFS rappelle que “les patients ont besoin de vous”

Si les besoins en sang sont toujours élevés, l’Établissement français du sang fait également face à un autre enjeu, celui de collecter plus de plasma, la partie liquide du sang servant à fabriquer des médicaments et dont les seuls dons français ne permettent pas aujourd’hui de combler les besoins d’une majorité de patients. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.8
nuageux
le 02/04 à 00h00
Vent
2.27 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
68 %