Mort de l'acteur Sean Connery, "meilleur James Bond de tous les temps"

Publié le 31/10/2020 - 18:35
Mis à jour le 31/10/2020 - 18:09

L’acteur écossais Sean Connery, premier et « meilleur » interprète de l’agent 007 dans la saga des films James Bond, est décédé à l’âge de 90 ans, a annoncé samedi 31 octobre 2020 la BBC, citant sa famille.

Sean Connery © dr ALPHA AGENCY / BESTIMAGE
 ©
Sean Connery © dr ALPHA AGENCY / BESTIMAGE ©

"Sir Sean" est mort la nuit, dans son sommeil, entouré de membres de sa famille alors qu'il se trouvait à Nassau, aux Bahamas. Il n'était "pas bien depuis un certain temps", a déclaré son fils Jason Connery à la BBC. Ses obsèques seront privées, a annoncé sa famille, qui prévoit un service commémoratif "une fois que le virus aura pris fin".

"Il a défini une ère et un style", Daniel Craig.

Sean Connery a connu une longue carrière couronnée de nombreux prix dont un Oscar, deux Bafta et trois Golden Globes. "Il a défini une ère et un style", a déclaré dans un communiqué le Britannique Daniel Craig, interprète du personnage inventé par l'écrivain Ian Fleming dont le prochain volet des aventures, "Mourir peut attendre", doit sortir en avril 2021.

"Où qu'il soit j'espère qu'il y a un club de golf", a ajouté l'acteur de 52 ans, évoquant une des passions de l'Ecossais. "Roger a toujours soutenu que Sean était le meilleur James Bond de tous les temps", ont tweeté les proches de Roger Moore, sur le compte Twitter de l'acteur décédé en 2017 qui s'était lui aussi glissé dans le costume du célèbre agent secret.

Sean Connery est né le 25 août 1930 dans la pauvreté en banlieue d'Edimbourg en Ecosse. Il avait quitté l'école tôt et s'était engagé à 16 ans dans la Marine. Rendu à la vie civile au bout de trois ans après un ulcère, il avait enchaîné les petits boulots : maître-nageur, maçon, routier mais aussi livreur de charbon, garde du corps et polisseur de cercueil.

Il s'était aussi lancé dans le culturisme, terminant troisième au concours de Mister Univers 1950, avant d'embrasser la carrière d'acteur.

Endossant pour la première fois le rôle de 007 dans "Dr No" en 1962, ce brun charismatique et séducteur a incarné à six reprises (sans compter le non-officiel "Jamais plus jamais") l'agent secret.

"Il était et restera toujours dans les mémoires comme le James Bond original dont l'entrée indélébile dans l'histoire du cinéma a débuté quand il a prononcé ces mots inoubliables - + Mon nom est Bond ... James Bond +", lui ont rendu hommage les producteurs de la saga Michael Wilson et Barbara Broccoli.

"Il est sans aucun doute largement responsable du succès de la série de films et nous lui en serons éternellement reconnaissants", ont-ils déclaré dans un communiqué.

Pour l'indépendance de l'Ecosse 

Sean Connery a gagné un Oscar avec "Les Incorruptibles" (1987) et interprété de plus en plus des rôles de père spirituel, dans "Highlander" (1985), "Le nom de la rose" (1986) ou "Indiana Jones et la dernière croisade" (1989).

Sean Connery avait pris sa retraite en 2003, restant immensément populaire. "J'ai grandi en idolâtrant #SeanConnery", a écrit l'acteur Hugh Jackman sur Twitter le qualifiant de "légende à l'écran et en dehors".

Son combat pour l'indépendance de son Ecosse natale a fait lever quelques sourcils et aurait retardé jusqu'en juillet 2000 son anoblissement par la reine Elizabeth II. En Ecosse, les hommages ont plu sur l'enfant du pays, l'ex Premier ministre écossais Alex Salmond le qualifiant de "plus génial écossais au monde".

"C'était une légende internationale mais d'abord et avant tout un écossais patriotique et fier", a souligné sur Twitter l'actuelle cheffe du gouvernement écossais, Nicola Sturgeon.

Sean Connery s'était marié une première fois avec une actrice australienne, Diane Cilento, avec laquelle il a eu un fils, Jason, né en 1963. Il avait épousé en secondes noces la portraitiste française Micheline Roquebrune en 1975.

Pour l'ancien président du Festival de Cannes Gilles Jacob, "Sean Connery avait toutes les qualités britanniques : le flegme, l'humour, le contrôle, le golf, l'understatement, plus, par sa femme, toutes les qualités françaises : amour de l'art, l'esprit, l'œil narquois, l'allure + une présence internationale. Quel acteur ! Quelle belle vie !", s'est-il exclamé sur Twitter.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Culture

Besançon en 1910 : Grain d’Pixel lance un appel pour reconstituer une scène historique sur le pont Battant…

Dans le cadre d’un projet collectif mené par l’association Grain d’Pixel à Besançon, les Bisontines et les Bisontins sont invités à venir prendre la pose lors d’une réinterprétation de la prise de vue d’une photo de 1910 sur le pont Battant le 10 mai 2025.

L’art et la danse à l’honneur à Besançon : des expos, mais aussi une vente aux enchères…

Si le musée des Beaux-Arts et d’archéologie de Besançon ainsi que le Frac Franche-Comté ont lancé, les 17 et 18 avril 2025, des expositions où la danse est à l’honneur, en parallèle, une vente aux enchères se tiendra le 23 avril à Besançon avec une réédition posthume en bronze de La Petite Danseuse de quatorze ans d’après le modèle original en cire réalisé par Degas vers 1880…

À Planoise, une école des Arts de la scène pour “ouvrir les champs des possibles”

Porté par la Compagnie Variation47 en partenariat avec la Maison de quartier de Planoise, l’école des Arts de la scène a vu le jour en septembre 2024 à Besançon dans le quartier de Planoise et souhaite aujourd’hui pérenniser son action tout en accueillant davantage de jeunes de 8 à 18 ans. Une cagnotte est actuellement en ligne

Accepté à Berklee, un lycéen bisontin recherche des mécènes pour financer ses études

À seulement 18 ans, Giacomo Riccio, jeune pianiste bisontin, vient d’être admis au Berklee College of Music, l’une des institutions musicales les plus prestigieuses et convoitées au monde située à Boston aux États-Unis. Afin de pouvoir concrétiser son rêve, le jeune bisontin est à la recherche de mécènes ou de soutiens bienveillants pour lui permettre de financer ses études et le coût de la vie sur place.

La critique de Thierry : “Rhum amer”, un bon polar entre Bretagne et Guadeloupe

Critique littéraire • Le printemps est là et l’été suit. Pour prendre un peu d’avance sur les vacances, Jean-Marie Biette vous embarque pour une grande course  allant de la Bretagne à la Guadeloupe et quelques iles au nom de rêve. En chemin, quelques cadavres et des bordées en mer pour pimenter une route du Rhum pas très ordinaire.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 13.45
couvert
le 24/04 à 15h00
Vent
2.81 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
78 %