"Quand on vend des animaux comme des marchandises dans une foire, peut-on vraiment se vanter d’une éthique irréprochable ?", questionne Humanisme dans un communiqué de presse en soulignant que "L’argument d’éleveurs naisseurs français n’est pas un argument" : "il existe des fermes usines à chiots en France comme ailleurs".
Enfin, Humanisme dénonce les conséquences d’un "achat compulsif" : "on passe, on s’arrête, on craque… et on achète ! Et pas un pull ou un bijou qu’on revendra sur vinted, un petit être vivant qui deviendra grand, qui vivra 10 ou 15 ans, demandera du temps, de l’affection et de l’argent. Et parfois il aura des problèmes de comportement, des problèmes de santé, comme un certain nombre d’animaux achetés dans ces salons, forcément", prévient l’association qui conseille d’aller chercher son animal dans un refuge. "Vous y trouverez plein de merveilleux animaux abandonnés après les salons, et bien moins chers", conclut-elle.
Réaction de la Ville de Besançon à propos du salon
"Prendre un chien est un acte réfléchi, ce n’est pas une peluche ni une marchandise, c’est un être sensible ! Le but de ces salons est de vendre un maximum de chiots et va totalement à l’encontre du bien-être animal prôné par la, ville. Pour les personnes qui souhaitent adopter un animal de compagnie, nous vous invitons à vous rapprocher de la SPA ou des refuges qui, eux, sont saturés ! La ville de Besançon n’est pas favorable à la tenue de ce type d’évènement mais la programmation de Micropolis ne lui revient pas. En effet, les élus de la ville qui siègent au conseil d’administration de Micropolis ne sont pas majoritaires".