L'Armée de Terre recrute des maintenancier(e)s militaires

Publié le 11/09/2023 - 06:00
Mis à jour le 12/09/2023 - 08:08

OFFRE D'EMPLOI • L'Armée de Terre recherche des maintenanciers militaires. Voici le descriptif de la mission, ses avantages, le profil recherché, la rémunération et les étapes pour accéder à ce type de poste.

L’armée de Terre c’est 117 spécialités dans 16 domaines d'activité.

Le domaine de la maintenance regroupe les spécialités de maintenance thermique, de mécanique véhicule, de maintenance armement, de maintenance électronique et optronique, de gestion des matériels de maintenance, de gestion des munitions ainsi que la maintenance parachutes.

Mission

La maintenance des matériels terrestres de l’armée de Terre est assurée par 14 000 techniciens civils et militaires. Les maintenanciers militaires doivent réparer, en tous temps et en tous lieux, l’ensemble des équipements de l’armée de Terre. La variété, le nombre de matériels, leurs types et les technologies associées impliquent de disposer de professionnels qui maîtrisent au quotidien les compétences des différentes spécialités de la maintenance des matériels : maintenance mécanique des véhicules, des groupes électrogènes et système de climatisation, de l’armement, de l’électronique (systèmes d’information et communications), de l’optronique (systèmes d’armes), de la gestion des stocks de rechange et des matériels, et même du pliage et de la réparation des parachutes. 

Les métiers de la maintenance offrent des perspectives professionnelles adaptées aux niveaux académiques de chacun. Ils peuvent être occupés autant par des femmes que par des hommes qui sont à la fois des experts dans leur domaine technique mais aussi des combattants entraînés et aguerris. Ces postes exigent rigueur et sens de l’adaptation et une capacité à travailler en autonomie ou en équipe. Volontaire et au service des autres, le maintenancier participe aux missions opérationnelles sur le territoire national, dans les DOM COM et sur les théâtres d’opération extérieure. 

Le soldat maintenancier est avant tout un soldat, formé à la maintenance mais également apte à s’engager au combat. Ses compétences techniques lui permettent de maintenir la capacité opérationnelle des équipements pour que ses camarades des autres armes (infanterie, artillerie, génie par exemple) puissent remplir leurs missions dans les meilleures conditions.

Avantages

  • Congés - 9 semaines (soit 45 jours/an de permission)
  • -75% toute l’année avec la SNCF
  • Logement
  • Repas

Affectation

  • Militaire du rang 

Rémunération

  • 1506€ net/mois avant impôts dès votre affectation, pour un célibataire, sans enfant à charge, hors primes (informations données à titre indicatif et pouvant évoluer selon la position individuelle de chacun).

Opération extérieure (OPEX)

  •  La rémunération en opération extérieure peut être multipliée jusqu'à 2,5.

Profil

  • Homme ou femme, de 17,5 à 29 ans 
  • Nationalité française (en règle avec les obligations du service national JDC et jouissant de ses droits civiques)
  • Aptitude militaire

Comment entrer dans la maintenance

  1. Je prends rendez-vous avec un Conseiller en Recrutement au CIRFA DE Besançon pour discuter des opportunités professionnelles proposées par l'armée de Terre.
  2. Je passe des tests et je choisis mon orientation. Je signe mon contrat et je deviens soldat.
  3. Je suis la formation initiale pendant 3.5 mois au CFIM ou en régiment tout en percevant une rémunération.
  4. Je poursuis avec la formation spécialisée pendant 2 à 7 mois
  5. Je suis affecté à un poste 

Plus d’informations

Allez + loin

Soyez le premier à commenter...

Un commentaire

Laisser un commentaire

Economie

”Le Besançon bashing, il y en a marre ! ” : Grand Besançon Métropole lance la Manufacture du bonheur…

Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et Benoît Vuillemin, vice-président en charge de l’Attractivité et du Tourisme ont annoncé ce vendredi 18 avril la création de La Manufacture du Bonheur, une initiative pensée comme une boîte à outils au service de l’attractivité du territoire. Objectif affiché : attirer, accueillir et fidéliser talents, entreprises et nouveaux habitants.

Quoi de 9 à Besac’ : L’upcycling textile, une nouvelle façon de consommer la mode à Besançon ?

De formation ingénieure en biologie, Anaïs Calen a voulu changer de vie pour se consacrer à la couture. Elle a créé son entreprise d’upcycling à Marseille en 2024 avant de s’installer dans le Grand Besançon en février 2025. On a voulu en parler dans notre vidéo "Quoi de neuf à Besac ?" de ce mois d’avril 2025…

Du petit-déj’ au bar à tapas, Chez Loulou ouvre sa Bodega rue Bersot à Besançon

Depuis le 18 mars 2025, une toute nouvelle adresse gourmande a pris ses quartiers au cœur de Besançon, rue Bersot : Chez Loulou, La Bodega. Après avoir lancé son épicerie de quartier fin 2024, Louis Jaffard - alias Loulou - remet le couvert avec un lieu chaleureux aux accents ibériques, ouvert du petit-déjeuner jusqu’au dernier verre autour de tapas.

Hydrogène vert : 100 millions d’euros pour Gen-Hy qui lance la première usine AEM française

A l’occasion de la visite jeudi 17 avril du ministre de l’Industrie et de l’Energie Marc Ferracci sur le site de Gen-Hy à Allenjoie, la start-up française, proposant des solutions innovantes pour la production d’hydrogène vert, annonce ce mercredi la signature avec Bpifrance d’un contrat d’aide publique par l’Etat français à hauteur de 99,84M€.

McPhy à Foussemagne : des aides publiques massives pour un avenir très incertain

Moins d’un an après son inauguration, l’annonce de la mise en vente de l’usine McPhy de Foussemagne, spécialisée dans la production d’électrolyseurs, suscite une vive inquiétude parmi les élus communistes et républicains de Bourgogne-Franche-Comté. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 avril, veille de la visite officielle du ministre de l’Industrie dans le nord Franche-Comté, ils dénoncent un "gaspillage d’argent public" et réclament un changement profond de stratégie pour le développement de la filière hydrogène.

Exclusivité – Nicolas Bergeret, le consul bisontin qui représente la Bourgogne Franche-Comté à Francfort

Originaire de Besançon, Nicolas Bergeret, consul général de France à Francfort, était en visite les 15 et 16 avril 2025 à Besançon. Objectif : rencontrer des acteurs locaux tels que la maire de Besançon et la présidente de Région Bourgogne Franche-Comté pour développer différents axes de la Maison de la Bourgogne Franche-Comté située à Mayence. À quoi sert cette représentation de notre région en Allemagne ? Interview.

Catastrophes naturelles : 35 millions d’euros pour les agriculteurs de Bourgogne-Franche-Comté

La Région Bourgogne-Franche-Comté se saisit d’une opportunité ouverte par la Commission européenne pour soutenir les exploitations agricoles affectées par des catastrophes naturelles, a-t-on appris dans un communiqué du 16 avril 2025. Grâce à cette mesure exceptionnelle, ce sont 35 millions d’euros de crédits européens (Feader) issus de la précédente programmation qui seront mobilisés d’ici fin 2025.

Remise en cause du tarif de rachat bonifié pour le photovoltaïque agricole : Matthieu Bloch interpelle le gouvernement

Dans une question écrite adressée au ministre de l’Industrie, le député LR du Doubs Matthieu Bloch alerte sur les conséquences de la récente décision gouvernementale de revoir à la baisse le tarif de rachat bonifié S21 pour l’énergie photovoltaïque en milieu agricole.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.83
couvert
le 19/04 à 06h00
Vent
1.46 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
86 %