Députée depuis le 7 juillet 2024 suite à de nouvelles élections législatives issue de la dissolution du parlement, Dominique Voynet est en charge de la commission des affaires étrangères et de l’OPECST (office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) Elle est également engagée dans différents groupes d’amitiés comme "France-Nouvelle Zélande","France-Suriname". Elle travaille également au sein de groupe d’études sur : la forêt, les prisons et conditions carcérales, les terres arctiques et antarctiques, et sur la chasse.
Concernant sa communication, la députée affirme qu’il "faut communiquer quand on a quelque chose à dire" et "pas pour faire semblant qu’on agit" : "J’ai vu beaucoup de communications qui donnent l’impression que l’on vient au secours de décisions déjà prises où l’on se donne une importance que l’on n'a pas forcément et je trouve cela un peu misérable".
Un travail parlementaire "ingrat"
"Je trouve que globalement, le Parlement et notamment l’Assemblée nationale travaillent mal", précise-t-elle en se rappelant "avoir eu du temps pour travailler avec les parlementaires" lorsqu’elle siégeait sur le banc des ministres : "Nous avions du temps pour faire des auditions, pour produire des études d’impact permettant d’évaluer de manière précise, les conséquences de l’adoption d’un texte de loi (…) aujourd’hui, je trouve que les ministres ne prennent pas la peine de s’expliquer, que les parlementaires répètent inlassablement les mêmes arguments".
Durant notre échange, Dominique Voynet a qualifié le travail parlementaire "d’ingrat" tout en se réjouissant de l’action de terrain : "Il permet de faire remonter les préoccupations des habitants par des amendements, des propositions de loi, des courriers".
Enfin, elle continue à croire qu’il est "utile et important d’être présent à l’Assemblée nationale, en portant des idées qui ont besoin de l’être dans le débat public" et "en posant des questions que personne ne poserait" si "les parlementaires n’étaient pas là" : "Je pense notamment aux questions énergétiques", indique la députée en faisant référence au choix d’Emmanuel Macron "d’engager la France dans une nouvelle génération d’EPR" pour des "dizaines de molaires d’euros", le tout "sans débat démocratique", regrette-t-elle.
(Plus d’informations sur le travail de la députée dans la vidéo ci-dessus).