Automobile, gaz, électricité, chômage partiel, impôts, soldes... Ce qui change à partir de ce 1er juin 2020

Publié le 01/06/2020 - 08:04
Mis à jour le 01/06/2020 - 09:14

Déclaration d’impôt, prix du gaz et de l’électricité, soldes d’été, chômage partiel… Découvrez ce qui va change à partir de ce lundi 1er juin 2020.

image d'illustration  © D Poirier
image d'illustration © D Poirier

Hausse du prix de l'électricité

A partir de samedi 30 juin, les tarifs de l'électricité vont augmenter de 5,9%, soit une hausse annuelle de 85€ sur la facture pour 25 millions de foyers se chauffant à l'électricité.

Baisse du prix du gaz

Si l'électricité augmente, les tarifs réglementés du gaz baisseront en moyenne de 0,45% au 1er juin par rapport au mois de mai.

De nouvelles aides pour l'achat de véhicules propres

Le bonus versé aux particuliers pour l'achat d'un véhicule 100 % électrique passe de 6.000 euros à 7.000 euros. Il faut cependant que le prix du véhicule  n'excède pas 45.000 euros.

Le gouvernement met également à disposition un bonus de 2.000 euros pour l’acquisition d’un véhicule hybride rechargeable coûtant au maximum 50.000 euros et ayant plus de 50 km d’autonomie.

Enfin, la célèbre «prime à la casse», ou prime à la conversion, (que l'on obtient sur conditions lorsqu'on souhaite remplacer un véhicule ancien par un modèle plus récent) passe, suivant les cas, à 3.000 euros pour l'achat d’un véhicule thermique et à 5.000 euros pour l'achat d'un véhicule électrique ou hybride rechargeable (si l'autonomie dépasse les 50 km).

  • Le plafond de revenu fiscal permettant de bénéficier de primes plus importantes est relevé à 18 000 euros par part.
  • La prime à la casse attribuée pour le remplacement d'un véhicule par un autre moins polluant est élargie aux véhicules classés Crit'Air 3 :  les véhicules essence immatriculés avant 2006 et les diesel avant 2011.

Plus d'informations sur le site du ministère de la transition écologique

Autres mesures entrant en vigueur au 1er juin mais sans arrêt prévu au 31 décembre :le doublement par l'État de la bonification de la prime à la conversion pour les personnes habitant ou travaillant dans les zones à faibles émissions, dans la limite de 1.000 euros, ainsi que du versement par l'État de la même aide que celle attribuée par les collectivités pour l'achat d'un vélo à assistance électrique, jusqu'à 200 euros.

L'État instaure également  une prime pour la transformation d'un véhicule à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible.

Permis de conduire : un nouveau contrat-type

Un nouveau contrat type entre en vigueur pour empêcher "certains professionnels d'introduire des frais interdits ou dissimulés"  et donner davantage de lisibilité à l'obtention du permis.

La déclaration d'impôts 2020 à ne pas oublier !

La déclaration d'impôt 2020 sur les revenus 2019 doivent être faites au mois de juin. Les dates limites pour la transmettre varient en fonction du département de résidence des contribuables, soit :

  • départements 01 à 19 : jeudi 4 juin 2020 à 23h59
  • départements 20 à 54 : lundi 8 juin 2020 à 23h59
  • départements 55 à 976 : jeudi 11 juin 2020 à 23h59

Les déclarations papier parviendront à partir du 20 avril 2020 et jusqu'à mi-mai (selon le service postal) mais seulement aux contribuables qui ont déclaré sur papier en 2019. La date limite de réception est fixée au vendredi 12 juin à 23h59.

Logement : nouvelles règles de copropriété

A partir du 1er juin, sur simple décision du syndic, il est possible de tenir les assemblées générales de copropriétaires à distance (par exemple par visioconférence) même si cela n’a pas été anticipé par un vote des copropriétaires.

D’autres mesures permettent de répartir de manière plus équilibrée les pouvoirs entre le syndic et les copropriétaires et de faciliter la réalisation de travaux jugés nécessaires.

Le prix d’un "état daté", document pour vendre un bien en copropriété, environ 500 euros en moyenne par les syndics. est plafonné à 380 euros.

Les soldes d'été

Les soldes d'été commenceront comme d'habitude le dernier mercredi du mois de juin soit le 26 pour durer jusqu'au 6 août.

Le chômage partiel

Dans un communiqué du 25 mai, le ministère du Travail a annoncé que la prise en charge de l'activité partielle par l’État et l'Unédic passerait de 100 à 85% de l'indemnité versée au salarié dès le 1er juin, dans la limite inchangée de 4,5 Smic. Les secteurs toujours contraints par des fermetures administratives échappent toutefois à ce désengagement de l'État, qui continuera à verser aux employés concernés 84 % de leurs salaires (ou 100 % s'ils sont rémunérés au smic).

Si les organisations d'employeurs avaient réclamé le maintien à 100% pendant l'été, elles pourraient cependant se satisfaire de cette évolution présentée comme "raisonnable" lundi 25 mai par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, d'autant que le communiqué ne parle pas de réductions ultérieures.

Cette modification ne change rien pour le salarié qui continuera lui à percevoir 70% de sa rémunération brute (soit 84% du net et davantage si l’entreprise complète) et au minimum le Smic net. La mesure sera mise en œuvre par décret, après l'adoption d'un projet de loi en cours d'examen au Parlement qui permettra notamment une modulation du dispositif selon les secteurs d'activité. Les secteurs "faisant l'objet de restrictions législatives ou réglementaires particulières en raison de la crise sanitaire", comme le tourisme, la culture ou la restauration, continueront à bénéficier d'une prise en charge à 100%.

Pour les parents dont les enfants ne peuvent être accueillis à école, le versement du chômage partiel sera conditionné à la présentation d'un justificatif à partir du 2 juin.

Les personnes vulnérables dont la reprise d'activité serait retardée par précaution devront remettre à leur employeur, pour bénéficier du chômage partiel, un certificat d'isolement établi par l'Assurance maladie ou un médecin traitant.

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