L'enquête confiée à l'antenne de la police judiciaire de Besançon a été ouverte "pour association de malfaiteurs" début 2019, a précisé la même source.
Le suspect a été mis en examen vendredi pour, entre autres, "violation et recel de violation du secret professionnel", "modification de la scène du lieu d'un délit" et "révélation des informations d'une enquête judiciaire à une personne susceptible d'y être impliquée". Les enquêteurs lui reprochent notamment d'avoir donné des informations relevant du secret de l'enquête à l'un de ses clients qui n'était pas encore interpellé ou d'avoir conseillé un autre client de falsifier son analyse d'urine pour dissimuler sa consommation de stupéfiants, a indiqué la source proche de l'enquête.
L'avocat, placé sous contrôle judiciaire à l'issue de sa mise en examen vendredi, conteste les faits qui lui sont reprochés.
"La chambre de l'instruction sera amenée à trancher tant sur cette mise en examen que sur la procédure", a prévenu son avocate Me Ornella Spatafora. "A ce stade de l'enquête, ce confrère bénéficie de la présomption d'innocence et donc de tout mon soutien", a dit pour sa part la bâtonnière du barreau de Besançon, Me Emmanuelle Huot.
Contacté par l'AFP, le parquet n'a pas souhaité s'exprimer sur cette affaire.
(AFP)