À Besançon, la maison des familles, située à proximité directe du CHU, permet d’offrir un hébergement temporaire à des malades, des patients en chimiothérapie mais aussi et surtout à leurs familles et leurs proches. Elle leur permet ainsi de rester proche du lieu d’hospitalisation, le CHU étant situé à quelques pas.
Selon son directeur, Philippe Roy, son coût de 7 millions d’euros a pu en très large partie être financé "grâce à la générosité des Francs-Comtois depuis 30 ans" mais surtout grâce au travail de l’association Semons l’espoir et de ses bénévoles.
Une équipe de bénévoles présente quotidiennement
Encore aujourd’hui, la maison fonctionne grâce à une équipe composée de cinq salariés et de 16 bénévoles permanents qui, en plus de s’occuper de l’entretien général, apportent leur temps et de l’écoute aux pensionnaires des lieux.
Composée aujourd’hui de 45 chambres, la maison des familles a enregistré jusqu’à 8143 nuitées en 2019. Le prix des chambres est calculé en fonction du taux d’imposition mais "on ne refuse personne pour des problèmes d’argent" nuance le directeur qui explique qu’en cas de problème, l’association peut prendre le relais.

Initialement, l’objectif de la maison des familles était avant tout d’améliorer les conditions de vie des enfants malades et de leurs parents, aujourd’hui elle est surtout devenue "un véritable lieu de vie", insiste son directeur dans notre vidéo. À la fois lieu d’accueil, d'échange et de partage, la Maison des familles dispose d’une grande cuisine, de salle de réception ou de sport qui sont autant d’outils permettant aux résidants une certaine autonomie. Ils bénéficient également de la présence de l’équipe de bénévoles et d’associations qui proposent, par exemple, des animations, activités ou encore des groupes de paroles.
En 2026, elle accueillera le congrès national de la fédération des maisons d’accueil hospitalières à la maison des familles de Besançon.
Toucher les sommets pour redonner espoir
L’association Semons l’espoir organise également chaque année les Sommets de l’espoir qui font partie d’un budget indépendant financé par "des mécènes, des entreprises, la fondation des hôpitaux de Paris etc." nous a expliqué Philippe Roy. Le projet consiste à emmener de jeunes malades, d’anciens malades dans des séjours d’une semaine en haute montagne.