La polémique née de l'arrêté anti-mendicité risque de fissurer encore un peu plus la majorité de l'ancien maire socialiste et marcheur de la première heure pour Emmanuel Macron.
Anne Vignot, élue EELV de la majorité plurielle de Jean-Louis Fousseret a tenu à apporter de précisions suite aux attaques dont les écologistes sont la cible. Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas pourquoi l'arrêté a eu l'aval des élus.
Elle explique qu'une réunion de municipalité le 2 juillet 2018, et non lors d'un conseil municipal, qu'une question sur les troubles à l'ordre public a été soumise au débat. "Un consensus s’est dégagé sur le constat des réelles difficultés observées dans certains lieux du centre-ville liées à la présence de personnes en situation de marginalité" admet l'élue avant de préciser que l’arrêté qui a été produit et "non étudié dans son intégralité lors de la réunion", dépasse "de très loin" les éléments et les propos qui ont été échangés.
EELV demande le retrait de cet arrêté dont la teneur est disproportionnée et inadaptée
Dans son communiqué " EELV dénonce le recul d’une politique sociale de longue haleine" et explique que les élus écologistes ont toujours défendu, au sein du conseil municipal, les solutions sociales de long terme, de prévention et de proximité. "Alors même que l’analyse des besoins sociaux souligne l’augmentation de la précarité, la diminution des moyens décidée par le gouvernement, soutenue par les élus LREM, ne fait qu’aggraver le problème" conclut Anne Vignot.