"Débattre plutôt que de nous battre", a lancé Mme Braun-Pivet, avocate pénaliste novice en politique en 2017 lorsqu'elle s'était fait élire députée macroniste après avoir été adhérente du PS.
En citant certains de ses prédécesseurs au perchoir, notamment Richard Ferrand, auquel elle succède, mais aussi Simone Veil qui présida le Parlement européen, la nouvelle titulaire du perchoir a appelé à ce que l'Assemblée élue le 19 juin 2022 et qui a "le visage de la France", "sorte de ses murs".
"Je sais que tu auras à cœur de garantir dans cette Assemblée le respect du pluralisme et le dialogue, au service de nos concitoyens", a commenté sur Twitter la Première ministre, Élisabeth Borne.
Favorite, Yaël Braun-Pivet, ex-présidente de la commission des Lois de l'Assemblée et éphémère ministre des Outre-Mer, était arrivée en tête à l'issue du premier tour (238 voix).
Faute de majorité absolue, l'hémicycle a dû procéder à un second tour, au terme duquel elle a obtenu plus de la moitié des suffrages exprimés (242 voix), après que le candidat présenté par le Rassemblement national, Sébastien Chenu, a décidé de retirer sa candidature et que des députés se sont abstenus.
Contrairement à la plupart des démocraties occidentales, aucune femme n'a encore jamais occupé cette fonction en France.
Le député de la première circonscription du Doubs, le Modem Laurent Croizier de la majorité présidentielle a adressé ses félicitations et ses vœux de réussite à Yaël Braun-Pivet.
"Dans la configuration politique de la nouvelle Assemblée, son expérience et ses qualités de dialogue auront toute leur importance pour apaiser les débats et permettre aux groupes politiques de la majorité et de l’opposition de travailler ensemble avec sérénité, dans l’intérêt des Français" indique le nouveau député dans un communiqué. "Cette élection vient de nouveau traduire en acte la volonté du Président de la République et des députés de la Majorité présidentielle de féminiser la vie politique et de poursuivre notre engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, grande cause du quinquennat" conclut-il.