"Chaque énergie que nous sommes capables collectivement d’économiser aujourd’hui, c’est de l’énergie dont nous serons sûrs de pouvoir disposer l’automne et l’hiver prochains", a expliqué Olivier Véran, avant de citer quelques exemples qui permettraient de réduire la consommation.
Des gestes du quotidien à "très fort impact"
"Quand on part en week-end ou en vacances, on débranche un maximum de prises électriques parce qu’elles continuent sinon de consommer de l’énergie", a-t-il souligné, appelant également à couper le wifi, à "baisser un peu la clim, maintenant que les températures sont appelées à diminuer" et à "éteindre la lumière dans les pièces qui ne sont pas utilisées. Ces gestes du quotidien ont un très fort impact sur notre consommation énergétique. C’est bon pour nos réserves et évidemment pour la planète", a insisté le porte-parole, après avoir rappelé que l’État va également prendre des mesures pour économiser l’énergie et que les entreprises sont aussi appelées à le faire.
Olivier Véran a toutefois écarté toute contrainte pour obliger les Français à économiser de l’énergie : "Ce n’est pas notre philosophie", a-t-il assuré.
Un paquet de mesures présenté par la Commission européenne
Les Européens redoutent un hiver difficile et craignent que la Russie coupe le gaz à l’automne. La Commission européenne a d’ailleurs présenté mercredi un arsenal de mesures qui permettront aux Vingt-Sept d’affronter une éventuelle interruption des approvisionnements russes – qui constituaient jusqu’à l’an dernier 40 % de leurs importations.
Ce plan prévoit de réduire de 15 % la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes, en limitant notamment le chauffage de certains bâtiments ou en incitant les entreprises à réduire leurs besoins.
Le gazoduc Nord Stream, par lequel transite un tiers des livraisons de gaz russe à l’UE, est fermé depuis le 11 juillet pour une maintenance de routine qui doit s’achever ce jeudi. Mais les Européens redoutent que Moscou ne rouvre pas le robinet. Les semaines précédentes, la Russie avait déjà sabré de 60 % ses acheminements via Nord Stream.
(avec AFP)