Vols de voitures dans des usines Stellantis : 5 personnes écrouées

Publié le 08/10/2024 - 08:27
Mis à jour le 08/10/2024 - 08:16

Cinq personnes ont été placées en détention provisoire pour avoir volé, sur plusieurs années, des dizaines de voitures dans les usines Stellantis de Mulhouse-Sausheim et Sochaux-Montbéliard, a-t-on appris lundi 7 octobre 2024 auprès du parquet de Mulhouse.

 © capture google street view
© capture google street view

Le cerveau, un homme de 62 ans, était déjà mis en examen dans une première affaire de vols de voitures à l'usine remontant à 2018.

Les voleurs, qui avaient des complices au sein des usines, utilisaient un badge de salarié du site pour faire sortir, via un parking relais, un ou deux véhicules, a exposé le parquet. "C'était presque invisible tant il y a de véhicules en transit et en attente sur le site".

Entre début 2022 et juillet 2024, date des derniers vols identifiés, plus de 75 véhicules ont été soustraits, des Peugeot 3008, 208 et 308.

Neuf personnes ont été interpellées le 17 septembre, dont cinq, la plupart avec un important casier judiciaire, ont été mises en examen à l'issue de leur garde à vue pour vols en bande organisée et association de malfaiteurs. Ils encourent jusqu'à dix ans de prison pour les faits reprochés.

Voitures de luxe et argent liquide saisis

D'importantes saisies ont été opérées lors des perquisitions : des voitures de luxe et une somme en liquide de 50.000 euros chez l'un d'entre eux. Selon le parquet, les enquêteurs ont eu affaire à des personnes aguerries, spécialisées dans les vols de voitures.

Les véhicules n'ayant pas été commercialisés, leurs numéros de série ne sont pas connus, rendant d'autant plus difficile de remonter jusqu'à eux, a expliqué le parquet.

La plupart étaient revendus en Afrique du Nord, principalement en Algérie.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

À la tête d’une entreprise de terrassement, il étend son domaine sans permis de construire

Un chef d’entreprise de 33 ans a installé son entreprise en 2014 entre son domicile située à La Chevillotte et la route amenant à Mamirolle dans une zone classée en zone agricole sur le plan local d’urbanisme… Il a continué ses travaux d’envergure jusqu’en 2024 malgré le refus du permis de construire en 2023. Il sera présenté devant le tribunal correctionnel de Besançon le 17 novembre 2025.

Avec 90.000 euros de rémunération annuelle, il ne payait ni charges sociales ni patronales…

Présenté jeudi 10 avril 2025 devant le parquet de Besançon, le chef d’entreprise des sociétés "Construction du Haut-Doubs" et "Rosema Invests" sera convoqué le 16 mai 2025 pour abus de confiance aggravés au préjudice de l’Urssaf dans le cadre des activités professionnelles. Au total, le chef d’entreprise n’a pas payé 1,6 million d’euros de charges sociales.

Procès au civil pour dénonciation calomnieuse : Jonathann Daval fixé en juin

La cour d'appel de Besançon décidera le 13 juin 2025 si Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion pour avoir tué son épouse Alexia, doit verser des dommages et intérêts à son ancienne belle-famille pour l'avoir injustement accusée du meurtre, a-t-elle annoncé vendredi 11 avril.

Scandale Number Wok à Pontarlier : les patrons menaient la grande vie avec des salariés étrangers dans le grenier

C’est une affaire hors norme que les autorités ont révélée ce jeudi 10 avril à Besançon. Le procureur de la République Étienne Manteaux, accompagné de Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, et Patrick Le Barre, chef du service interdépartemental de la police aux frontières (SIPAF), a détaillé une enquête visant le couple dirigeant du restaurant Number Wok à Pontarlier.

Interpellations de Frédéric Vuillaume : FO porte plainte pour “atteinte à la liberté d’expression et du droit de manifester”

Le syndicat Force Ouvrière Conseil Régional Franche-Comté-Bourgogne appelle à un rassemblement de soutien à Frédéric Vuillaume, son secrétaire général, devant le tribunal judiciaire de Montbéliard le 27 mars à 13h30. Ce dernier est convoqué au tribunal de police pour une amende de 68 euros liée à des slogans scandés lors de la visite de la ministre Aurore Bergé à Onans.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 15.99
légère pluie
le 15/04 à 12h00
Vent
3.35 m/s
Pression
1001 hPa
Humidité
83 %