Chaque année de nombreux accidents, souvent mortels, sont malheureusement à déplorer dans les canaux et rivières de France. Selon l’enquête Noyades réalisée par Santé publique France en 2018 (étude réalisé tous les 3 ans), relayée par VNF, plus de 20% des noyades accidentelles ont lieu chaque année dans des cours d’eau ou sur des plans d’eau et celles-ci représentent 40% des noyades mortelles.
Voies navigables de France qui gère plus de 6.700 km de voies navigables, tient à rappeler une nouvelle fois qu’"il est interdit de se baigner dans les canaux et que la baignade est autorisée seulement dans quelques rivières uniquement."
La dangerosité de certains comportements est trop souvent méconnue et conduit à des drames selon VNF, "c’est pourquoi il est vivement recommandé au public de se rapprocher au préalable des services municipaux et offices de tourisme pour connaître les lieux aménagés et autorisés à la baignade."
#Coulepastonété
- Les sauts des ponts, le risque maximum d’une chute mortelle
Souvent plébiscité par les jeunes en été, sauter d'un pont (même de faible hauteur) est une activité très risquée. Dans l’eau trouble des canaux et rivières, à l’endroit où sont construits les ponts, se cachent des ouvrages qui en cas de saut peuvent se révéler mortels : blocs de béton, pieux métalliques, amoncellement de roches. De plus, les canaux et rivières sont peu profonds ce qui accentue le risque d’accidents.
- La baignade est interdite à proximité des écluses et des barrages en raison de son extrême danger
VNF rappelle également qu’il est strictement interdit de se baigner en amont, en aval des écluses et des barrages, et même à l’intérieur des écluses, en raison du danger que représentent ces ouvrages et des manœuvres qui y sont effectuées.
De même, le franchissement des barrages est interdit à tout type d’embarcation, les risques de noyade étant réels (tourbillons).
Enfin, les voies d’eau étant dédiées à la navigation fluviale, le risque de se faire heurter par les bateaux de commerce ou de plaisance y est élevé.
- Un risque de noyade accru pour les enfants
Selon Santé Publique France, les noyades accidentelles sont responsables chaque année de 1.000 décès (dont la moitié pendant la période estivale), ce qui en fait la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans.
- La baignade en rivière n’est autorisée qu’au cas par cas
Pour que chacun puisse profiter sereinement des berges et du domaine fluvial, VNF propose des lieux de baignade autorisés sur le site de VNF.
"En dehors des sites aménagés, les risques de noyade sont réels, notamment en raison de la présence de courants parfois très violents et insoupçonnés, à des remontées sur berge parfois difficiles ou encore à une mauvaise visibilité sous l'eau (limitée à quelques centimètres) qui rend le sauvetage d'un baigneur en immersion très difficile voire impossible", indique VNF.
Enfin, avec le contexte météorologique, le risque d’hydrocution est élevé à cause des variations importantes de température entre l’air et l’eau.
(Communiqué)