“Vivre aux Chaprais” accuse la Ville d'”immobilisme municipal”, Marie Zéhaf répond…

L’association locale « Vivre aux Chaprais » n’est pas contente. Elle accuse la Ville de Besançon, en particulier le service chargé de la voirie d' »immobilisme municipal ». Pourquoi ? Entre autres, à cause d’un bloc de béton (pour tenir un poteau de tramway) sur un trottoir de la rue de Belfort, des poubelles surchargées rue du Balcon et la fermeture temporaire de l’avenue Carnot pour travaux… Marie Zéhaf, adjointe chargé de la voirie répond.

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Il y a deux mois, l'adjointe à la Ville chargée de la voirie, Marie Zéhaf est venue à la rencontre de l'association le 8 octobre 2014 pour prendre connaissance des "problèmes" observés par "Vive aux Chaprais".

Cela fait deux mois que cette visite s'est déroulée, soit une éternité pour les membres de l'association : " C’était le 8 octobre 2014. Cela fait maintenant deux mois ! Et ces points avaient déjà été soulevés avec la précédente élue, sans succès. Voudrait-on nous montrer que le dialogue avec les citoyens ne sert à rien ? On ne s’y prendrait pas autrement. Besançon, la ville de l’immobilité, voilà le nouveau slogan ?" est-il précisé sur le site de "Vivre aux Chaprais"

La réponse de Marie Zéhaf

Le 8 octobre dernier, "j'ai rencontré le président de l'association, on a listé les choses demandées par l'association. Après cela, j'ai fait remonter ces demandes aux services concernés. On s'est ensuite redéplacé pour rencontrer les commerçants des Chaprais avec deux personnes des services. On étudie les demandes. Certes, il y a des demandes qui pourraient aller très vite, mais qui ne sont pas forcément du ressort de la Ville, il faut donc parfois demander aux entreprises, à la mission de transport de la CAGB (pour le bloc en béton) ou d'autres organismes. Il y a également des études qui doivent être réalisées pour certaines autres demandes, etc." nous a-t-elle expliqué.

Elle ajoute que "Hélas, il n'y a pas que les demandes de cette association. Les services sont extrêmement chargés notamment avec des dossiers urgents en cours. Je suis consciente que nous sommes là pour répondre aux demandes des habitants, mais ça nécessite parfois plus de deux mois. On prend en compte, on ne laisse rien tomber, mais ça prend du temps."

2.000 courriers sont reçus chaque année au service de la voirie.

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