Malgré un accueil plutôt froid, la ministre de la Santé n'a pas hésité à aller au contact des personnels pour "entendre" les doléances. Dès la sortie de voiture, Marisol Touraine a été interpellée par les grévistes "sur le manque récurrent de personnel, le non-remplacement des absences. "On n'arrive plus à travailler correctement. On s'en va le soir en se disant que l'on n' a pas été en mesure de faire correctement notre travail" (voir article en dessous...)
"Je viens pour l'hôpital public, je viens pour un investissement important. Quand on investit c'est que l'on croit à l'avenir de l'hôpital public. L'investissement c'est la qualité du travail , l'investissement c'est la qualité des soins..." a-t-elle rapidement expliqué avant de rejoindre l'arrière de l'hôpital où sera construit l'institut Régional Fédératif du Cancer. Durant les discours officiels, quelques personnels ont réussi à faire à nouveau entendre leurs slogans ce qui n'a pas manqué d'agacer le maire de Besançon lors de son discours : "C'est un moment de bonheur car la Franche-Comté va se doter d'un des cinq grands instituts fédératifs de Franche-Comté. Cet institut fédératif est la preuve que cet investissement est là pour soutenir l'offre de soin pour tous les Francs-Comtois. Je regrette que certains ne le comprennent pas..."
Durant la pose de la première pierre du pôle biologie et cancérologie, un conseiller et une conseillère de la ministre ont reçu deux délégations. "Nous avons été entendus, maintenant, nous attendons..."
Pour rappel, le CHRU de Besançon emploie 6.588 agents.
Regardez l'arrivée chahutée de Marisol Touraine et la réaction du Dr Jean Langlais (chirurgien pédiatrique) à l'issue de la rencontre avec une conseillère de la ministre.