Elles concernent trois jeunes de 18 ans et un mineur de 16 ans dont les gardes à vue ont été prolongées mardi soir, a précisé à l'AFP la procureure de Mâcon Anne-Lise Furstoss, en annonçant la poursuite des investigations.
Les quatre mis en cause sont visés notamment pour "destructions de biens par incendie" mais pas de "violences sur fonctionnaires". Les deux motifs ont été retenus en revanche contre un jeune de 19 ans interpellé en flagrant délit avant d'être mis en examen et placé en détention provisoire lundi.
Lors de ces violences à Mâcon, qui ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier sensible des Saugeraies, trois bâtiments publics ont été "dégradés", trois véhicules de police "endommagés", sept véhicules légers et une pelleteuse incendiés, a détaillé la préfecture juste après les faits. Le préfet de Saône-et-Loire, Yves Séguy, a alors évoqué des violences "sur fond de narcotrafic", les dealers ayant été "dérangés par l'action publique".
Une surveillance accrue du trafic de drogue avait été récemment mise en place dans le quartier, selon une source proche du dossier.
Une compagnie de CRS a été déployée dimanche dans le quartier, resté calme depuis, à l'exception de l'incendie dans la nuit, d'une pelleteuse et d'une barricade, mais pas aux Saugeraies, selon la préfecture.
(AFP)