"La nouvelle série de violences policières consécutive au décès du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre confirme l’impérieuse nécessité d’agir", déplore la LDH de Besançon.
"Des drames aussi intolérables qu’irréparables"
Les membres ont tenu à citer plusieurs cas : la mort d’Alhoussein à Angoulême, celle de Mohamed à Marseille, tué par un tir de LBD 40, les mutilations de son cousin Abdelkarim, celles de Virgil, Mehdi, Nathaniel, Hedi, Jalil "et d’autres jeunes gens dans toute la France, génèrent des drames aussi intolérables qu’irréparables", ajoutent-ils.
"Toutes les catégories de la population française sont touchées"
Selon eux, les habitants des quartiers "populaires" sont déjà confrontés à une "précarité croissante et subissennt une relégation sociale depuis la fin de la colonisation". Pour la LDH de Besançon, "toutes les catégories de la population française sont touchées". Selon la section, les violences ont "explosé sur les lieux de rassemblement et de manifestation entravant les possibilités d’expression politiques ou festives".
Plusieurs raisons dont le manque de formation des forces de l'ordre
Pour les membres, plusieurs raisons s'ajoutent à ce contexte social difficile : "l’usage des LBD 40, des grenades explosives et lacrymogènes, le recours à des forces de l’ordre pas toujours formées au maintien de l’ordre ont conduit à restreindre considérablement la liberté associative, l’expression collective, l’espace démocratique de façon générale". D'après les membres de la LDH de Besançon, "les émeutes que le pays a connues sont avant tout l’expression de cette situation".
Ainsi, la section appelle les citoyens à se joindre à la manifestation samedi 23 septembre à 14h, parking Battant à Besançon "contre les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant principalement les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit, singulièrement les personnes racisées et précarisées", concluent-ils.