Étaient présent(e)s à l’inauguration jeudi soir : Marc Melki, le photographe, Aline Chassagne, adjointe à la maire en charge de la Culture, Valérie Haller, conseillère municipale déléguée à la lutte contre les discriminations et aux droits des femmes, Célie Pauthe, directrice du CDN, Eva Bronnenkant, co-présidente de Solidarité Femme du Doubs et Angélique Jeanrot, chef de service à l'Association départementale de sauvegarde de l'enfant et de l'adolescent dans le Doubs (ADDSEA) et responsable du Roseau (accueil, hébergement, logement).
Cette fresque est en quelque sorte la continuité d’un travail de Marc Melki a commencé en 2020. Il avait alors pris en photo des femmes qui étaient parvenues à sortir du cauchemar qu’elles vivaient avec leurs conjoints ou avec d’autres hommes.
Parce qu’elle ne peuvent pas toutes témoigner publiquement des violences conjugales qu’elles ont subies, en 2023, le photographe bisontin a demandé à des personnalités publiques, des professionnelles ou des bénévoles engagées de porter leurs messages. Ainsi sur cette fresque composée de 32 clichés, on peut y voir de nombreuses femmes et quelques hommes regardant l’objectif et portant des affiches sur lesquelles sont écrits des témoignages, de vrais récits tous très poignants. Pour celles disparues, un ou des membres de la famille portent leur douloureux témoignage.
Mais cette oeuvre n’a pas uniquement pour objectif de rendre hommage aux femmes victimes de violences, elle a également pour but de dénoncer l’après violence. ”Beaucoup d’entre elles sont encore sous une pression judiciaire sans fin et à leurs frais, sous les menaces ou les procédures engagées par l’homme violent, incarcéré ou pas”, souligne Marc Melki, ”après les violences, les dysfonctionnements sont nombreux.”