Des troubles à l’ordre public ont été constatés depuis plusieurs semaines autour de cet établissement : "les services de police ont du intervenir à au moins huit reprises pour des faits de violences entre clients, qui présentent des signes d’une alcoolisation importante", rapporte la préfecture. "Des conducteurs ont été contrôlés avec des taux d’alcoolémie supérieurs au taux légal alors qu’ils sortaient de la boite de nuit."
Une sécurité "pas en capacité" de gérer les conflits
Cet établissement a déjà fait l’objet d’une fermeture administrative de 15 jours en décembre 2022 entre le 7 et le 22 décembre. Malgré cette mesure, les rixes et les bagarres entre clients ont continué accompagnés toujours d’un fort taux d’alcoolisation des protagonistes. "Bien que l’établissement soit doté d’un service de sécurité privé, il a été constaté que ce dispositif n’était pas en capacité de gérer les conflits entre clients avec en outre une utilisation illégale et abusive de bombes lacrymogènes", selon la préfecture.
"L’exploitant ne respecte pas la réglementation des débits de boissons"
Par ailleurs, l’administration explique que "les contrôles d’alcoolémie opérés par les forces de police sur les personnes qui ont fréquenté l’établissement montre que l’exploitant ne respecte pas la réglementation des débits de boissons en laissant partir des clients fortement alcoolisés ou en servant de l’alcool à des personnes déjà alcoolisées."
En conséquence, le préfet, "compte-tenu de la gravité et de la répétition des faits", a décidé de fermer à nouveau cet établissement temporairement avec une durée plus longue, d’un mois, afin d’empêcher la poursuite et de prévenir la réitération des faits directement liés à la fréquentation de la discothèque.
Au-delà de cette décision individuelle, le préfet adresse "un message de fermeté et d’appel au sens des responsabilités à la direction de l’établissement, qui doit respecter, et faire respecter par sa clientèle, les mesures de sécurités élémentaires."