"On a eu pas mal de soucis d’oiseaux cette année" reconnaît Johnny Magnenet, chargé de mission espaces naturels à la Direction de la Biodiversité et des Espaces Verts de la ville de Besançon. "Nous n’avions pas utilisé de filets de protection jusqu’à présent mais là on a été obligé même si cela s’est fait un peu tard".
40% de raisins blanc mangés par des animaux
Si le raisin rouge est "à peu près correct", le blanc a manifestement bien plu aux oiseaux et autres sangliers présents dans les espaces environnants des vignes municipales. C’est près de 40% de raisins qui ont été mangés cette année.
Des conséquences sans gravité d’après le chargé de mission, "on est pas dans une optique de production massive" et reconnaît que la vigne a plus un "rôle patrimonial qui permet de rappeler le passé viticole de la ville". Du même avis, là maire de Besançon, Anne Vignot a rappelé que la vigne "est également bonne pour la biodiversité".
"Entre 2.000 et 2.500 bouteilles"
Réalisée par des agents municipaux de la Ville, la récolte ne s’annonce donc pas exceptionnelle mais Johnny Magnenet l’estime quand même à "entre 2.000 et 2.500 bouteilles". Et surprise cette année… il n’y aura pas de vin produit à partir des vendanges.
"On boit moins que ce que l’on produit"
Habituellement, la vigne propose trois cépages : Trousseau et Pinot noir en rouge et Chardonnay en blanc. Mais la Ville a estimé qu’elle avait suffisamment de bouteilles de vin actuellement en stock pour couvrir les réceptions prévues cette année, "on boit moins que ce que l’on produit" a expliqué monsieur Magnenet.
La récolte sera donc valorisée en jus de raisin par Geraud Fromont, viticulteur à Saint Agnès dans le Jura. "C’est un test cette année, c’est lui qui nous a proposé ça, on est absolument pas dans la ligne du vin mais on trouve aussi bien de pouvoir proposer une version sans alcool à nos invités" conclut Johnny Magnenet.
Reste à savoir si le cru 2023 sera donc une bonne année… à jus !
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