Lancé le 17 juin dernier par ANVCop21 et Extinction Rebellion, le site sur lequel la vigie des Vaîtes a progressivement pris forme. Le collectif (qui compte environ 180 personnes) est établi et s'active sur le site : d'un côté on voit des plantations, d'un autre une cuisine improvisée avec un coin salon et bien sûr une grande table en bois. Des membres s'attèlent au bricolage, fabriquent de la peinture avec des matières naturelles. Ils peindront ensuite des pancartes qui seront exposées à l'entrée du site. Le tout se situe autour de la vigie où une dizaine de personnes "veille" et "monte la garde".
Une "zone à protéger"
Pour John, le site de la vigie des Vaîtes (aussi appelé "jardin des luttes") est davantage une ZAP (zone à protéger) qu'une ZAD (Zone à défendre). "La vigie des Vaites est un mouvement à part entière qui invite à la convergence des luttes. Tout le monde est le bienvenu. Nous voulons faire de cet endroit, un lieu culturel", explique-t-il.
La politique de la maire "nous a surpris"
Le collectif se dit surpris ce mardi de la réaction politique de la nouvelle maire de Besançon demandant la déconstruction de la tour de vigie : "Nous avons été surpris de cette exigence même si nous avons bien sûr entendu l'argument de la sécurité. Nous y avions déjà pensé en amont et nous allons la renforcer davantage", indique John tout en montrant la table spécialement conçue par le collectif pour accueillir la maire. Dessus, on peut y lire : "Anne, nous t'attendons". (voir vidéo)
Infos +
- Anne Vignot rencontre Claire Arnoux et Marie-Hélène Parreaux, coprésidentes de l’association Les Jardins des Vaîtes ce jeudi 23 juillet à 08h30.