"A l’heure où la vidéosurveillance devrait surtout servir à protéger les habitants, la majorité municipale l’oriente vers la contrainte et la punition des automobilistes dans la continuité de son dogme anti voiture", relate Besançon Maintenant.
"On vient encore une fois contraindre les forces vives de la ville"
Selon les membres, "cette idéologie coercitive est insupportable et finira petit à petit par éloigner l’usager, l’artisan le touriste, la profession libérale... de notre ville". Des arguments qu'ils appuient avec les chiffres de l’AUDAB (Agence d’urbanisme Besançon centre Franche-Comté), et annoncent que "80 % des emplois sont situés à Besançon et 74 % des actifs s’y déplacent en voiture. On vient encore une fois contraindre les forces vives de la ville".
"Être élu, c’est avant tout faciliter la vie des habitants et non les contraindre"
"Il est temps de se concentrer sur la vitalité et l’attractivité de notre ville et d’arrêter de la scléroser et de la rendre impénétrable", ajoutent-ils. Selon eux, "être élu, c’est avant tout faciliter la vie des habitants et non pas les punir et les contraindre". Ils ajoutent que "l’excuse avancée du manque de policiers municipaux pour justifier la vidéo verbalisation ne tient pas.
"A qui la faute concernant ce manque de policiers ? Evidemment que ces derniers partent lorsqu’ils le peuvent car ils ne sont pas soutenus, ni reconnus ni accompagnés dans leurs missions", s'insurge Besançon Maintenant. Les membres dénoncent "une nouvelle fois le dogme anti voiture de la majorité et nous tenons aux côtés des bisontines et bisontins !"