Vesoul : le meurtrier présumé d'un étudiant jugé 25 ans après les faits

Publié le 14/01/2019 - 16:26
Mis à jour le 14/01/2019 - 16:26

Vingt-cinq ans après l’assassinat de Stéphane Dieterich, un étudiant belfortain, son meurtrier présumé, Christophe Blind, 49 ans, comparaît depuis ce lundi 14 janvier 2019 et jusqu’à vendredi devant la cour d’assises de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort, à Vesoul (Haute-Saône).

 © Succo via Pixabay
© Succo via Pixabay

Stéphane Dieterich, âgé de 24 ans au moment des faits, avait été tué danscla nuit du 4 au 5 juillet 1994. Son corps, lardé de onze coups de couteau, avait été retrouvé dans un bois, à Essert, une commune voisine de Belfort.

A l'époque, Christophe Blind avait été placé en garde de vue, figurant parmi les nombreuses pistes explorées par les enquêteurs. Le jeune homme, qui avait été l'une des dernières personnes à avoir vu la victime vivante, avait toutefois été mis hors de cause par une ordonnance de non-lieu rendue en octobre 2001.

Une longue instruction judiciaire

La famille avait fait appel de cette décision, qui avait été définitivement confirmée en 2003 par la Cour de cassation. La longue instruction judiciaire du dossier a permis à la partie civile de repousser le délai de prescription, de dix ans à l'époque en matière criminelle. Il s'agissait de "gagner du temps", a confirmé à l'AFP Sylvain Dieterich, frère aîné de la victime.

En 2013, l'affaire connut un rebondissement, des scellés non exploités étant analysés grâce aux avancées techniques. Un rapport d'expertise entraîna la saisine d'un juge d'instruction en février et l'enquête redémarra, quelques mois avant que les faits ne soient prescrits.

Deux émissions de télévision consacrées à ce meurtre non élucidé, ainsi que l'activité de la famille pour faire vivre la mémoire de Stéphane Dieterich, suscitèrent de nouveaux témoignages.

En décembre 2015, Christophe Blind fut de nouveau placé en garde à vue et finit par reconnaître les faits et avouer en être l'auteur. Il fut mis en examen pour meurtre et écroué, la chambre de l'instruction requalifiant ensuite les poursuites en assassinat, comme l'avait requis le parquet.

Le procès devra répondre à la question du mobile -agression sexuelle, comme le soutient la défense, ou bien contentieux financier, comme le soupçonne la partie civile- mais aussi à celle de la préméditation, contestée.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

L’ancien maire de Besançon et sa directrice de cabinet convoqués devant le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon a été saisi le 25 juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics, annonce dans un communiqué en date du 18 avril 2025, Etienne Manteaux, le procureur de Besançon.

Quatre morts sur la route, des pneus de camion en cause : Goodyear soupçonné de dissimulation…

Deux entités du géant américain du pneumatique Goodyear sont convoquées devant un juge d'instruction de Besançon le 13 mai "en vue d'une éventuelle mise en examen", dans le cadre d'une enquête pour homicides involontaires, après des éclatements de pneus de camions à l'origine d'accidents mortels en France, a annoncé jeudi 17 avril 2025 le procureur de Besançon.

À la tête d’une entreprise de terrassement, il étend son domaine sans permis de construire

Un chef d’entreprise de 33 ans a installé son entreprise en 2014 entre son domicile située à La Chevillotte et la route amenant à Mamirolle dans une zone classée en zone agricole sur le plan local d’urbanisme… Il a continué ses travaux d’envergure jusqu’en 2024 malgré le refus du permis de construire en 2023. Il sera présenté devant le tribunal correctionnel de Besançon le 17 novembre 2025.

Avec 90.000 euros de rémunération annuelle, il ne payait ni charges sociales ni patronales…

Présenté jeudi 10 avril 2025 devant le parquet de Besançon, le chef d’entreprise des sociétés "Construction du Haut-Doubs" et "Rosema Invests" sera convoqué le 16 mai 2025 pour abus de confiance aggravés au préjudice de l’Urssaf dans le cadre des activités professionnelles. Au total, le chef d’entreprise n’a pas payé 1,6 million d’euros de charges sociales.

Procès au civil pour dénonciation calomnieuse : Jonathann Daval fixé en juin

La cour d'appel de Besançon décidera le 13 juin 2025 si Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion pour avoir tué son épouse Alexia, doit verser des dommages et intérêts à son ancienne belle-famille pour l'avoir injustement accusée du meurtre, a-t-elle annoncé vendredi 11 avril.

Scandale Number Wok à Pontarlier : les patrons menaient la grande vie avec des salariés étrangers dans le grenier

C’est une affaire hors norme que les autorités ont révélée ce jeudi 10 avril à Besançon. Le procureur de la République Étienne Manteaux, accompagné de Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, et Patrick Le Barre, chef du service interdépartemental de la police aux frontières (SIPAF), a détaillé une enquête visant le couple dirigeant du restaurant Number Wok à Pontarlier.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.21
couvert
le 25/04 à 06h00
Vent
1.71 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
90 %