Le procureur a dénoncé des faits "extrêmement graves" avant de requérir 8 mois de prison, dont quatre mois avec sursis.
Le prévenu, qui a reconnu les faits, était présenté en comparution immédiate pour "divulgation d'informations fausses afin de faire croire à une destruction dangereuse" et "détention non autorisée d'armes".
Cet éboueur intérimaire s'est excusé à la barre du tribunal, sans pouvoir réellement expliquer ces menaces qu'il n'avait pas l'intention de mettre à exécution.
Dimanche vers 14H00, alors que la marche en hommage aux 17 personnes tuées dans les attentats de Paris débutait, l'homme fortement alcoolisé a appelé les gendarmes depuis une cabine téléphonique de Marnay (Haute-Saône), en menaçant de faire sauter au lance-roquette la gendarmerie de Marnay, celle de Vesoul et la préfecture de Haute-Saône.
Plus de cinquante gendarmes ont été mobilisés pour sécuriser les lieux menacés et les logements des militaires où demeurent leurs familles ont été évacués jusqu'à 19H00.
L'homme, qui avait 1,50 gramme d'alcool par litre de sang, a été identifié et interpelé dans l'après-midi.
Les enquêteurs ont découvert deux fusils et deux carabines de chasses non déclarées au domicile du suspect.
Son avocate, Me Émilie Poirot, a demandé au tribunal de ne "pas faire l'amalgame avec ce qui s'était passé à Paris", soulignant que son client était surtout un homme perdu, ayant un problème d'alcool.
(Source AFP)