Vente aux enchères d’œuvres d’art au profit de Solidarité Femmes

Danielle Laporte, artiste bisontine expose une galerie de portraits chez Mon Loup rue Pasteur et annonce une vente aux enchères au profit de l’association Solidarité Femmes.

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Danielle Laporte est bisontine. Elle a consacré l’année écoulée à réaliser une galerie de portraits, en face à face. Ce qui explique l’absence de sourire ou d’expression particulière, des regards graves qui surprennent. La pose demande une aussi grande concentration chez la peintre que chez le sujet. Danielle Laporte se livre : "Peindre, est un exercice solitaire, mais peindre quelqu’un, c’est se donner la chance de passer quelques heures avec un autre, en face à face, immobiles, centrés sur soi, en soi ou avec l’autre, dans le silence d’un dialogue essentiel. Le portrait d’après nature représente pour moi une véritable aventure à deux, avec des risques, où ni l’un ni l’autre ne sait d’avance ce qui va advenir, ce qu’il va découvrir, ce qu’il va vivre".

Au profit de Solidarité Femmes

Une vingtaine de portraits signés Danielle Laporte sont exposés, depuis le 1er octobre, chez Mon Loup (10, rue Pasteur 25000 Besançon). Le 31 octobre de 18 à 20 h, les portraits seront vendus aux enchères au profit de Solidarité Femmes. "Alors que j’étais dans la tourmente, Solidarité Femmes m’a aidée. Aujourd’hui, la vente des portraits au profit de l’association, c’est ma façon de dire merci à l’équipe et d’aider à mon tour les femmes dans la détresse" explique Danielle Laporte.

Informer et prévenir les violences conjugales

Depuis 33 ans, l’antenne bisontine de l’association Solidarité Femmes accueille, écoute et accompagne des femmes victimes de violences conjugales et mène des actions pour informer et prévenir cette violence spécifique. L’association, forte de 10 salariés, gère un centre d’hébergement et de réinsertion sociale. 30 femmes victimes et leurs enfants sont mis en sécurité dans des appartements disséminés dans la ville. En France, une femme sur dix au moins a été victime de violences conjugales dans l’année écoulée (enquête Enveff). Une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les deux jours. En Franche-Comté, deux femmes sont mortes au cours des derniers mois, l’une à la Rivière-Drugeon en août, l’autre à Corre en octobre.

Exposition

Vente aux enchères

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