Selon cette enquête, la superstition est «un phénomène répandu en France bien que minoritaire»: 41% des individus interrogés se déclarent superstitieux, 58% se disent «pas superstitieux» (1% sans opinion). Parmi les superstitieux, 34% déclarent l'être «un peu», 5% «assez» et 2% avouent être «très superstitieux».
Priés de dire si, «en général dans la vie», ils sont «plutôt quelqu'un de chanceux», de malchanceux ou ni l'un ni l'autre, 20% des personnes interrogées se déclarent chanceuses, 9% pensent être malchanceuses. Ils sont 70% à répondre «ni l'un, ni l'autre» (1% sans opinion).
Selon ce sondage, 49% des femmes se déclarent superstitieuses, contre 34% des hommes. Les catégories socioprofessionnelles modestes sont plus nombreuses (49%) que les catégories favorisées (37%) à se dire superstitieuses.
Les régions les plus superstitieuses sont l'Auvergne (48% des personnes interrogées), la Lorraine (46%), le Nord/Pas-de-Calais (45%), l'Alsace (45%) et la Haute-Normandie (45%). Les moins superstitieuses sont la Basse-Normandie (39%), les Pays de la Loire (37%), la Franche-Comté (35%) et la région Rhône-Alpes (33%).
Pour 77% des personnes interrogées, un vendredi 13 comme ce vendredi, est «un jour comme les autres». Pour 17%, c'est «un jour de chance», pour 6% «un jour de malchance».
37% des personnes interrogées estiment que «trouver un trèfle à quatre feuilles» porte chance. Le trèfle est suivi de près par «voir une étoile filante» (32%) et «toucher du bois» (31%).
Le sondage a été réalisé du 27 octobre au 31 décembre 2008 par téléphone auprès d'un échantillon de 4.234 personnes représentatives de la population de plus de 15 ans résidant en France.