La première agression est survenue il y a trois semaines contre une jeune fille qui marchait en direction de son lycée et qui a reçu un coup de pistolet électrique de contact "un peu comme un jeu" précise le personnel de l'établissement, c'est-à-dire sans raison.
Une autre agression s'est produite quelques jours plus tard contre un élève en classe de seconde. Il a lui aussi reçu un coup de pistolet électrique, mais cette fois-ci pour lui racketter de l'argent.
Les autres agressions, au taser et à la bombe lacrymogène, se sont produites contre des étudiants en prépa dans ce lycée. Ces élèves, qui ont des cours finissant parfois à 19 heures, partent du lycée tandis qu'il y a peu de passages et peuvent être plus vulnérables. Il leur a été conseillé de quitter l'établissement regroupés.
Ces actes se produisent à une centaine de mètres de l'établissement, dans les rues adjacentes.
Enfin, cette même bande a tenté de pénétrer dans une résidence étudiante à côté du lycée. "Ils ont tapé à toutes les portes et ont essayé d'entrer dans les chambres" nous explique-t-on, mais sans succès.
Les forces de l'ordre ainsi que le personnel de l'établissement sont en étroite collaboration afin de mettre un terme à cette vague d'agressions "une bonne fois pour toutes". Une enquête est ouverte.