Cinq établissements sont déjà engagés dans le projet : l’université de Franche-Comté (uFC), l’université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), SupMicrotech-ENSMM, l’Institut Agro Dijon (IAD) et l’ENSAM Campus de Cluny. L’UBFC précise que des "établissements de santé et les organismes nationaux de recherche présents sur site pourront y participer".
Le futur EPE est présenté avec l’ambition de relever deux défis majeurs :
- avoir une visibilité et une attractivité internationales fondées sur l’excellence de sa recherche et de son enseignement ;
- contribuer au développement du territoire régional et au-delà, du pays, en particulier sur des enjeux de souveraineté sanitaire, numérique et énergétique.
Une nouvelle réorganisation
Cette double ambition passe par une organisation de l’établissement avec, notamment :
- Un collège de 1er cycle (Undergraduate) "pour mieux accueillir et orienter la diversité des profils et favoriser leur réussite" précise la direction. Fédérant l’ensemble des disciplines et associant le monde du travail, l’offre de formation y sera diversifiée en termes de types de diplômes, de niveaux de diplômes, de contenus et de rythmes d’apprentissage.
- Quatre écoles universitaires de recherche (Graduate Schools) pour "développer l’attractivité et l’ouverture au monde socio-économique". Recouvrant le périmètre de quatre domaines différenciants du site, incluant les champs scientifiques de l’EPE. L’UBFC précise que ces écoles "mobiliseront des équipes de recherche de statut international à l’échelle du site et permettront d’articuler des logiques universitaires d’enseignement et de recherche et des logiques professionnelles. Elles favoriseront l’innovation et le lien avec l’entreprise".
- Un institut de technologie associant l’ENSAM Campus de Cluny, l’UTBM, SupMicrotech-ENSMM et des composantes et départements de l’uFC dont l’Institut supérieur d’ingénieurs de Franche-Comté (ISIFC) et l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE). Selon l’UBFC, cet institut innovant constituera "le premier exemple en France de liaison ingénierie-management ; il pourra être renforcé par des partenariats avec des acteurs complémentaires de l’enseignement supérieur et de la recherche en région". Afin de développer les synergies entre les forces de l’EPE, d’autres instituts pluri et interdisciplinaires sont également "en cours de réflexion".
- La mise en œuvre d’une stratégie de politique éducative STE(A)M (Science, Technology, Engineering (Arts), Mathematics). L’enseignement des STE(A)M implique "non seulement l’enseignement de ces disciplines de manière isolée, mais également une approche interdisciplinaire pour résoudre des problèmes du monde réel. Il reconnait le lien étroit entre l’éducation STEM et l’éducation artistique qui favorise la créativité et l’innovation".
Le communiqué ajoute que le "processus de concertation, de co-élaboration et d’information des communautés s’engage au sein de chacun des établissements". L’objectif étant "l’évolution, au 1er janvier 2025, de la ComUE UBFC en un établissement public expérimental (EPE) intégratif à l’échelle de la région Bourgogne-Franche-Comté" conclut l’UBFC.