Cette nouvelle UMR est un "marqueur important de la confiance" accordée par l’Inserm dans la qualité des travaux de recherche des équipes du Professeur Emmanuel Haffen. Cette labellisation contribuera à leur développement. Cette création entre dans l’un des axes scientifiques prioritaires pour l'Inserm : la psychiatrie et santé mentale. Elle témoigne aussi d’une volonté forte de l’université de Franche-Comté de "développer toujours plus l’innovation et la recherche en santé".
1.5 millions d'euros de budget recherche
Fort de 98 chercheurs, enseignants chercheurs, personnels, doctorants et post-doctorants, le Laboratoire de recherches intégratives en neurosciences et psychologie cognitive (LINC) possède un budget recherche de plus de 1.5 millions d'euros acquis par an avec plusieurs contrats nationaux et européens dont un ERC Starting Grant. Il est intégré dans un écosystème et a su développer des "synergies" avec l'UMR FEMTO ST, la MSHE, les services cliniques du CHU de Besançon, le CIC-1431 INSERM.
30 doctorants et post-doctorants en cours de formation
Le laboratoire participe à de nombreux réseaux recherche au niveau national et européen. Il participe à des projets d'avenir dont le "PEPR PROPSY" financé en 2023 dans le cadre du plan France 2030. Linc possède une production scientifique et des innovations thérapeutiques "significatives" tout en assurant une formation de haut niveau en neurosciences avec un parcours recherche en neurosciences adossé à l'unité, et avec plus de 30 doctorants et post-doctorants en cours de formation.
Comprendre les mécanismes physiopathologique
Les activités de recherche du laboratoire se concentrent aujourd’hui autour des dimensions cliniques, éthiques et psychologiques de la prise de décision et de ses corrélats, qui sont étroitement associés aux pathologies neuropsychiatriques d’intérêt. L’objectif est de comprendre les mécanismes physiopathologiques qui les sous-tendent et ainsi de définir des marqueurs spécifiques (psychophysiologiques, électrophysiologiques, en neuro-imagerie) des maladies et de développer des outils thérapeutiques, traitements qui, grâce à des stratégies devraient permettre d’améliorer à terme le pronostic et réduire la morbi-mortalité de ces pathologies chroniques.