Pour Michel du syndicat SUD, "nous exigeons la libération des étudiants qui ont été embarqués au commissariat cet après-midi". Selon lui, l'intervention des étudiants au conseil d'administration de l'Université de Franche-Comté était "pacifique" et souhaite rappeler que "l'université est un lieu public donc ils avaient le droit d'être là". Il explique qu’"ils ne se sentent pas représentés par le conseil d'administration et ils ont bien raison". Et de conclure qu’"ils ont fait ce que des générations et des générations d'étudiants ont fait avant eux, c'est-à-dire une action totalement pacifique et revendicatrice".
"On a un président qui perd ses nerfs"
"L"intervention était disproportionnée par rapport aux faits : qu'on ait envoyé la police en nombre en tenue anti-émeute pour juste un envahissement du conseil d'administration de province et pour 15 étudiants qui pèsent 50 kg, franchement… On les accuse de séquestration alors que c'est l'administration elle-même qui a fermé la porte pour qu'ils n'entrent pas… On a un président qui perd ses nerfs", indique Christian, représentant du syndicat FSU.