Université de Franche-Comté : une rentrée chargée !

À l’occasion de la rentrée de l’Université de Franche-Comté, Jacques Bahi, son président, ainsi que plusieurs vice-président-es ont présenté les chiffres 2017-2018. Constat : le nombre d’étudiants en première année de licence et en master augmente « allégrement », ce qui entraîne des problèmes d’organisations, mais aussi budgétaires, notamment en Staps… Explications.

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Les projections montrent que les effectifs augmentent encore cette année et les inscriptions définitives devraient atteindre voire dépasser "allégrement" selon Jacques Bahi, président de l'Université de Franche-Comté, les 24 500 étudiants. S'ajoutent à cela les quelques 6 000 stagiaires du Centre linguistique appliqué (CLA) et de la formation continue. Le nombre d'apprenants à l'Université de Franche-Comté devrait dépasser 30 000. "Comme toutes les universités en France, le boom démographique des années 2000 se répercute maintenant donc nous continuons à avoir une augmentation des effectifs", souligne le président de l'Université. 

"Tous les vœux 1 ont été acceptés" 

En licence, le nombre d'inscriptions augmente de 2,2% par rapport à l'année dernière portant les effectifs à près de 12 000 inscrits.

Cette augmentation est importante essentiellement en première année de licence (L1) : + 7% par rapport à 2016-2017. "On s'est pliés en quatre pour accueillir dans les meilleures conditions, au minimum, tous les vœux 1 des étudiants de l'académie qui souhaitaient étudier à l'Université de Franche-Comté", précise Frédéric Muyard, vice-président chargé de la formation et de la vie étudiante. 

La filière Staps "connue pour attirer beaucoup d'étudiants" 

À titre d'exemple, la licence 1 Sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) enregistre une hausse de 12,3% par rapport à 2016-2017 avec 549 étudiants inscrits, en 2017-2018. Depuis 2012, les effectifs en L1 Staps ont augmenté de 47%.

"C'est une filière qui est connue pour attirer beaucoup d'étudiants", indique Jacques Bahi. 

Problème de places dans les amphis en Staps : les dispositions prises pour cette rentrée

En septembre 2017, des étudiants en Staps à Besançon avaient manifesté notamment pour dénoncer un manque de moyens dédiés à leur filière d'études. "Bien sûr, nous n'avons pas d'amphithéâtre pouvant accueillir 600 étudiants d'un coup comme c'est le cas cette année", déclare le président de l'université. L'acceptation des vœux 1 dans l'académie notamment en Staps (mais pas uniquement) "impacte le budget pour rémunérer les enseignants qui doivent assurer des dédoublements de cours", explique le président de l'Université.

Dans ce cadre, "un effet de solidarité" s'est réalisé entre les directeurs des composantes pour résoudre ce problème en observant les choses de manière globale, souligne Jacques Bahi : "ils se sont réunis pour programmer des cours dans les amphithéâtres de toutes les composantes, de la façon la plus intelligente possible et pour remplir les salles vides. Tout cela a été géré de manière optimisée." Cela n'empêche pas malgré tout que des cours doivent être dédoublés. 

Et avec la nouvelle loi Master ?

Les effectifs en master sont plutôt stables avec près de 5 000 inscrits au 26 octobre. Les effectifs de première année de master (hors centre de télé-enseignement universitaire) augmentent de 3,8%

"L'Université de Franche-Comté a accordé beaucoup d'attention à la mise en place de la nouvelle loi d'accès en master 1", précise Frédéric Muyard. Neuf diplômés de licence de l'établissement ont déposé une saisine auprès du recteur. Tous ont obtenu des propositions et sont aujourd'hui inscrits en master à l'Université de Franche-Comté, l'Université de Bourgogne ou dans d'autres universités. "Cette loi Master a été honorablement effectuée en Franche-Comté", conclut le vice-président chargé de la formation et de la vie étudiante. 

En doctorat…

Les inscriptions en doctorat sont en cours et sont plutôt stables par rapport l'an dernier. Elles devraient atteindre environ 750 étudiants en thèse (les inscriptions s'achèveront en janvier 2018).

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