"La démarche est au bénéfice des étudiants. Il s'agit de mettre en phase les enseignants pour que les étudiants comprennent mieux quels sont les objectifs de la formation. Cela permet de rendre les étudiant plus exigeants vis-à-vis de leurs enseignants, davantage employables, car ils sauront expliquer ce qu'ils savent faire", expliquent Frédéric Muyard, vice-président chargé de la formation et de la vie étudiante. "Il s'agit de dépoussiérer l'image de l'université. Celle selon laquelle on apprend rien et bien, c'est faux, on développe des compétences".
Des nouveaux projets et une nouvelle notation
Cette démarche est mise en place afin que l'étudiant comprenne ses compétences. Pour citer une mise en application de cette démarche, nous explique-t-on comme avec le "Lab Game" ou "Serious Game", qui a permis de "travailler à l'interface entre le laboratoire de recherche et de mise en situation pour que les étudiants pratiquent un métier", précise Gaël Chevallier, enseignant-chercheur UFC en mécanique.
L'évaluation a, elle aussi, changé et se veut moins académique "Ils ne sont pas directement notés sur leur savoir ou capacité à résoudre un problème mathématique, mais sur leur attitude face à un problème technique, à des problèmes concrets", souligne l'enseignant-chercheur.
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Cet événement s'est déroulé en présence des représentantes du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) avec Patricia Arnault, pour la Mission de la pédagogie et du numérique pour l'enseignement supérieur (MiPNES) et Anne Aubert, pour la Direction régionale de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation (DGESIP). Elles ont montré un grand intérêt pour cette démarche et place "L'UFC en position honorable sur la France".