Université Bourgogne-Franche-Comté : “un véritable désastre” pour Jean-Philippe Allenbach

Après la polémique née de la campagne de publicité de « Just Dijon » pour promouvoir l’université de Bourgogne jusqu’à Besançon, le président du Mouvement Franche-Comté et candidat à l’élection municipale de Besançon déclare ne pas être surpris par ce nouveau « coup de force » de François Rebsamen et souhaite une université de Franche-Comté « libre et autonome« .

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Le mouvement Franche-Comté déclare ne pas avoir été surpris par la publicité  de la métropole de Dijon pour promouvoir plus de 400 formations à l'université de Bourgogne sans même que cette dernière n'eut été informée de cette campagne d'affichage.

"François Rebsamen fait de Dijon la « Capitale universitaire de la région Bourgogne Franche-Comté » alors qu’il n’en est rien ! Cela n'est  jamais qu’une tentative de « coup de force » de plus de sa part après ses multiples remarques humiliantes, voire insultantes, à l‘encontre des Bisontins. Personne n’a oublié les « gougniafiers »..." rappelle Jean-Philippe Allenbach.

Pour Allenbach, la fusion des Universités de Bourgogne Franche-Comté est "un échec"

"Force est de reconnaître, peu après la démission du président de l’Université que la fusion universitaire  Bourgogne-Franche-Comté est un échec. Échec programmé en fait dès le départ vu qu'il s'agissait là d'un "mariage forcé" avec donc forcément un dominant et un dominé" poursuit le candidat à l'élection municipale de Besançon en 2020. "Dès lors, je m’engage si je suis élu maire de Besançon a immédiatement rompre tous les accords universitaires passés avec Dijon, car constituant un véritable désastre pour Besançon et à redonner à la Franche-Comté  sa propre Université, libre et autonome.  A charge pour elle, de passer ensuite librement de nouveaux accords  de coopération, au mieux de ses intérêts, notamment avec  l’École Polytechnique de Lausanne, de renommée mondiale pour la qualité de son enseignement et aux moyens financiers  bien supérieurs à ceux de Dijon". 

 Jean-philippe Allenbach conclut en estimant que Dijon, "pour pouvoir sortir de son isolement géographique, dans une cuvette" a certainement plus besoin de Besançon, située au cœur de l'Europe, que Besançon de Dijon. 

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