« J’ai repris le même statut que celui de l’ancien président Diéterlé. Le double statut en question a été étudié dès le départ par notre cabinet comptable. Il nous a assuré que nous étions en règle conformément à une loi de 2005. Le salaire attaché à ce statut est de 1500 euros par mois, pour lesquels je dois effectuer 24h de travail par semaine. Dans les faits, je tourne à 35h - 40h par semaine. Considérant le taux horaire que j’effectue, ce salaire n’a rien d’extraordinaire.
Que mes détracteurs se rassurent, s’il s’avère que ce statut n’est pas en règle, contrairement à ce que nous a assuré notre cabinet, je prendrais la position de directeur salarié et nous trouverions alors un nouveau président bénévole. Nous avons toujours voulu nous conformer à la loi.
Nous sommes souvent critiqués, mais il ne faut pas oublier que peu de gens seraient prêts à faire ce que moi et mes administrateurs bénévoles faisons. S’il n’y avait pas l’Union des commerçants, il n’y aurait pas les animations qui existent aujourd’hui. Notre mission est de maintenir des emplois et d’aider les commerçants de Besançon à garder le moral. Ce sont des métiers difficiles où l’on ne compte pas ses heures. Nous avons un vrai rôle social », explique Jérôme Cart.
Par ailleurs, confrontée à une augmentation radicale de son loyer, l’Union des commerçants de Besançon va devoir faire ses valises. Elle a obtenu un délai supplémentaire jusqu’au 1er mai 2012, date à laquelle elle devra définitivement quitter son local situé à l’angle de la rue Petit et de la rue Courbet.
« La société qui a racheté les locaux que nous occupons a fait une proposition hors de notre portée. Pour 80m2, nous devrions désormais payer 1500 euros/mois, contre les 120 euros/mois que nous versions auparavant à la Ville de Besançon au titre d’une association. Il faut donc absolument trouver une solution.
Jusqu’ici nous étions pris par l’organisation de la braderie d’automne, par la publication du magazine En Ville et par l’organisation des deux défilés de mode de l’Union des Commerçants au Grand Kursaal. À partir du mois de janvier, nous allons nous consacrer à la recherche d’un bureau avec l’aide de nos partenaires. Pour des raisons pratiques et étant donné que nous sommes une association, nous devons trouver un local qui ne soit pas trop éloigné du centre-ville et pas trop cher ».