Une vingtaine de mosquées fermées… et il y en aura d'autres

Publié le 01/08/2016 - 17:38
Mis à jour le 01/08/2016 - 17:38

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve  a rappelé lundi 1er août qu' »une vingtaine » de mosquées et salles de prière considérées comme radicales avaient été fermées depuis décembre, ajoutant qu' »il y en aura d’autres », de même que des expulsions de prédicateurs extrémistes.

 ©
©

Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé ce lundi 1er août 2016 après avoir reçu place Beauvau le président et le secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech et Abdallah Zekri. "Il n'y a pas de place - et nous nous le sommes dit - en France pour ceux qui dans des salles de prière ou dans des mosquées appellent et provoquent à la haine, et ne respectent pas un certain nombre de principes républicains, je pense notamment à l'égalité entre les femmes et les hommes", a rappelé le ministre. "C'est la raison pour laquelle j'ai pris la décision il y a quelques mois, soit dans le cadre de l'état d'urgence, soit en mobilisant tous les moyens du droit commun, soit par des mesures administratives, de fermer des mosquées. C'est une vingtaine de mosquées et de salles de prière qui ont été fermées et il y en aura d'autres, compte tenu des informations dont nous disposons", a-t-il prévenu.

La France compte quelque 2 500 mosquées et salles de prière, dont environ 120 sont considérées comme diffusant une idéologie fondamentaliste salafiste. "Nous expulsons aussi : ce sont 80 arrêtés d'expulsion qui ont été pris" depuis 2012, a ajouté le ministre. "Il y a plusieurs dizaines d'arrêtés d'expulsion en cours d'examen, je poursuivrai avec la plus grande résolution cette politique", a-t-il insisté.

La "fondation de l'islam de France" relancée

La réunion de lundi entre le ministre et les responsables du CFCM portait notamment sur l'organisation et le financement de l'islam en France, très critiqués dans la classe politique et jusque dans les rangs musulmans dans la foulée des attentats de Nice et Saint-Étienne-du-Rouvray. 

Bernard Cazeneuve a confirmé qu'une "fondation de l'islam de France" allait être relancée, qui aura notamment pour mission d'œuvrer à "garantir la totale transparence dans le financement" des mosquées, "dans le respect rigoureux des principes de la laïcité". "Il y a là un travail technique qui est difficile, sur lequel nous travaillons de façon extrêmement méthodique et qui me conduira à faire des propositions complémentaires au Premier ministre dans le courant de l'été, de sorte que nous puissions proposer un dispositif global cohérent dans le courant du mois d'octobre prochain", a annoncé le ministre.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Budget : à Besançon, le Nouveau Front Populaire local milite contre un projet budgétaire “destructeur”

Le NFP local, ainsi que des associations et syndicats locaux qui soutiennent le programme du Nouveau Front Populaire, ont décidé d'organiser conjointement une conférence de presse jeudi 21 novembre à Besançon afin de dénoncer le budget du gouvernement Barnier et affirmer que d’autres choix sont possibles. Celles-ci ont notamment été présentées à l’intérieur d’une proposition de "contre-budget"émanant du NFP.

Agriculture : Annie Genevard sur le terrain d’une filière mobilisée

La ministre de l'Agriculture effectue jeudi 21 novembre 2024 dans le Pas-de-Calais sa première visite sur le terrain depuis le retour des paysans dans la rue, la mobilisation semblant désormais surtout se circonscrire aux actions des bonnets jaunes de la Coordination rurale. A Besançon, elle a rappelé vendredi dernier son soutien à la filière.

Budget Sécu : le Sénat vote une nouvelle “contribution” de 7h de travail sans rémunération par an

Faire travailler tous les actifs sans rémunération pendant sept heures de plus par an pour renflouer la Sécurité sociale ? C'est la mesure choc adoptée mercredi 20 novembre 2024 par le Sénat, qui plaide pour cette "contribution de solidarité" censée rapporter 2,5 milliards d'euros chaque année au secteur de l'autonomie.

Agriculture, mobilité, tourisme… Plus de 134 millions d’aides régionales votées en commission permanente

La commission permanente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté s’est tenue vendredi 15 novembre 2024. Les élu(e)s ont voté pour 134,2 millions d’euros d’aides en faveur du territoire. Focus sur quelques dossiers.

À Besançon, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard annonce des mesures exceptionnelles

Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, s’est rendue à titre personnel à Micropolis Besançon à l’occasion de Vache de Salon vendredi 15 novembre 2024. Aux côtés de Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, elle a annoncé que l’Etat et la Conseil régional allaient mettre oeuvre des mesures exceptionnelles face aux difficultés rencontrées dans la gestion des dossiers du FEADER.

Dominique Voynet en désaccord avec Annie Genevard sur la question des produits phytosanitaires

Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, a indiqué dans un post Facebook le 14 novembre 2024 la création "d’un comité des solutions". Dominique Voynet, la députée du Doubs, dénonce lesdites solutions trouvées sur l’utilisation des produits phytosanitaires et des dérogations accordées.

Anne Vignot porte plainte contre Alexandra Cordier et l’ancien maire de Besançon

Suite aux 94.000€ perçus par Alexandra Cordier, collaboratrice de Jean-Louis Fousseret, lors de son licenciement le 1er janvier 2020, l’actuelle maire de Besançon, Anne Vignot, a tenu à porter plainte au nom de la Ville. Pour rappel, la somme qu’a reçue A. Cordier a été révélée dans un rapport d’observations de la Chambre régionale des comptes qui a été rendu public lors du dernier Conseil municipal.

Licenciement d’Alexandra Cordier de la Ville de Besançon : une enquête préliminaire est ouverte pour ”détournement de fonds publics”

Dans son rapport d’observations définitives pour la commune de Besançon, la Chambre régionale des comptes, dont le rapport a été rendu public lors du dernier conseil municipal de Besançon, met en avant la somme de 94.000€ perçus par Alexandra Cordier lors de son licenciement, alors collaboratrice au cabinet du maire de l’époque, Jean-Louis Fousseret, en 2019.

L’Assemblée rejette le projet de budget 2025, le gouvernement se tourne vers le Sénat

Les efforts de la gauche n’y ont rien fait : la version « NFP compatible » du projet de budget 2025 a été rejetée mardi 12 novembre 2024 à l’Assemblée, notamment par les voix de la coalition gouvernementale et du Rassemblement national, l’exécutif pouvant désormais envoyer son texte vers un Sénat à la composition plus favorable.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -1
légères chutes de neige
le 22/11 à 03h00
Vent
1.13 m/s
Pression
1009 hPa
Humidité
96 %