Le collectif des 26 partenaires se félicite "d’une bonne mobilisation du public et des acteurs du territoire pour la réussite de cette deuxième saison du Festival en Bourgogne-Franche-Comté. Les collaborations, dont certaines étaient une première, entre le milieu de l’enseignement et de la formation, les collectivités territoriales et le tissus économique et industriel ont été fructueuses et pourront donner lieu en région à de nouvelles collaborations au-delà du seul cadre du Festival".
Un large public, des jeunes aux professionnels
Placé sous le pilotage de deux Campus des métiers et des qualifications (CMQ) du Pôle bas carbone de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, le festival a eu pour public plus de 80 % de jeunes, des collégiens de 5e aux étudiants Bac + 5. Un réseau de jeunes ambassadeurs s’est constitué, permettant d’enrichir la prochaine édition du festival et d’animer des événements en milieu scolaire tout au long de l’année. Des outils ludiques tels que les "fresques du climat", "fresques de la construction", ainsi que les hackaton, espace game et game jam ont particulièrement séduit.
Outre la sensibilisation à la situation écologique et climatique, ces rencontres ont permis de présenter des filières de formation et de métiers permettant d’agir à l’avenir sur le plan professionnel.
Pour les professionnels (de l’emploi et de la formation, des entreprises, du bâtiment, …), des conférences et des rencontres, notamment avec les jeunes, ont été organisées sur l’ensemble du territoire couvert par le Festival.
Enfin le grand public a pu assister sur entrée libre à des événements tels que la conférence sur l’intelligence artificielle et la transition (Chalon-sur-Saône), un village expo à l’UTMB (Territoire de Belfort), ou encore la conférence de clôture du festival le 8 décembre à Dijon sur la réduction de l’impact carbone du bâtiment tout au long de son cycle de vie.
Dijon Métropole, Saône-et-Loire et Nord-Franche-Comté
À Dijon, où plus de 1.700 personnes ont participé à une trentaine de manifestations, il faut noter "la mobilisation et l’intérêt des lycéens et des étudiants d’écoles de l’enseignement supérieur pour la réalisation et l’animation de la fresque du climat, de la ville ou de la construction. Par ailleurs, sous l’impulsion du CMQ green City et de la Dreal Bourgogne-Franche-Comté, 11 établissements d’enseignement se sont mobilisés pour proposer leur futur désirable en matière de mix énergétique en France".
Deux propositions concrètes de l’ensemble des travaux ont été présentées le 5 décembre à Dijon à Olivier Véran, porte-parole du Gouvernement et Sophie Mourlon, directrice de l’énergie à la direction générale de l’énergie et du climat, dans le cadre de la concertation nationale sur le mix énergétique en France.
En Saône-et-Loire, des visites en entreprises à Chalon-sur-Saône, Montceau-les-Mines et Digoin ont permis aux jeunes de questionner leurs ainés sur leur action en faveur de la planète et aussi d’exprimer des idées "sous l’écoute attentive des industriels. Par ailleurs, sous l’impulsion du CMQ ITIP, la présentation de métiers nécessaires à la transition écologique, peu connus, permet sur le long terme d’ouvrir des perspectives intéressantes au moment de l’orientation".
En Nord-Franche-Comté, plus de 1.200 jeunes, professionnels et élus ont participé à 16 événements aux formats divers : scientific game jam, rencontre étudiants-entreprises, visites ou ateliers découverte de laboratoire, de véhicules électriques ou d’un bâtiment de référence, forums, conférences, … Le lancement des plateformes techniques du lycée Nelson Mandela à Audincourt, assorti d’une conférence "S’engager dans la transition énergétique, qualifications et compétences" et de stands, a illustré particulièrement la mixité des publics.
(Communiqué)