Ce qui pourrait être une mauvaise blague n’en est pas une… Au plus grand dam des clients du jour qui ont assisté à la scène. Une souris a été aperçue en train de déguster du fromage proposé dans un supermarché du Haut-Doubs. Sur la vidéo, on peut la voir entre un Brie de Roitelet et le saint-nectaire fermier…
Lou, la cliente ayant filmé la scène, explique dans son post Facebook avoir signalé la situation au personnel, qui, à son étonnement, l’a informée qu'il "avait une phobie des souris et ne pouvait donc rien faire".
Une affirmation que dément catégoriquement Philippe Bizet, le directeur de l’Intermarché, contacté par maCommune.info. Présent sur place samedi, il indique que son équipe a très vite agi, et cela, en présence de personnels et clients, également témoins de la scène.
"Je n’ai aucun intérêt à prendre un risque sanitaire"
Le directeur explique avoir enlevé les formages qui ont été en contact par la souris le samedi même. "Nous avons ensuite démonté le meuble. La bête ne s’est pas promenée dans le rayon et dans les produits toute l’après-midi", tient-il à rassurer.
Toutefois, les autres fromages "sous Cellophane" et dont la souris "n’a pas pu approcher" ont été laissés à la vente dimanche. Philippe Bizet précise que les règles de nettoyage ont été respectées : "Je n’ai aucun intérêt à prendre un risque sanitaire pour la marque Intermarché surtout pour quelques kilos de fromages. On ne transige même pas".
Ce lundi, "tout a été retiré" et "vidé par le responsable qualité des produits", souligne le directeur. Le rayon formage a également été entièrement fermé. "Une partie l’avait déjà été hier", nous précise-t-il.
Comment expliquer qu’une souris puisse arriver jusqu’à l’intérieur d’un rayon fromage ?
Le directeur nous répond : "Nous sommes un magasin alimentaire. Notre arrière-magasin est propre et rangé. Avec les fortes inondations que l’on a eues ces derniers temps, les animaux ont pu bouger au niveau des réseaux souterrains, mais de là à arriver dans le rayon, c’est rare…", explique Philippe Bizet qui poursuit :
"Cela passe aussi par les réseaux d’eau, les conduits, les bouches d’aération. Nous avons un suivi sanitaire à l’année. Cela peut aussi passer par des palettes de farine, de pâtes dans les entrepôts. Nous sommes moins exposés que la restauration, car nous avons des bacs fermés", indique-t-il en précisant que c'est la première fois que le magasin est confronté à cela : "Parfois, on en voyait qui traversaient le magasin, mais cela fait plusieurs années que nous n’en voyons plus. Nous avons d’ailleurs refait tout le magasin il y a deux ans. Nous ne savons pas comment elle est arrivée là. Apparemment, il n’y a pas de nid. Il n’y en a qu’une", rassure-t-il.
L’intervention d’un dératiseur est attendue dans la journée.
La souris est, quant à elle, toujours recherchée…