Le 2 septembre, un homme a prévenu les gendarmes que son partenaire sexuel venait de décéder à son domicile lors d’une soirée chemsex où les partenaires s’adonnent "à des rapports sexuels répétitifs facilités par l’utilisation de produits stupéfiants" a expliqué le procureur Etienne Manteaux.
Le témoin a effectivement déclaré que les deux hommes avaient eu plusieurs relations sexuelles mais que seule la personne décédée aurait eu recours à l’usage de 3-CMC (classée comme produit stupéfiant depuis 2022) afin d’intensifier ses performances sexuelles.
La victime est morte asphyxiée
L’autopsie de l’homme de 44 ans a en effet révélé un syndrome asphyxique lié à la prise antérieure de produit chimique.
La personne survivante a expliqué aux enquêteurs que la victime était arrivée au domicile avec des produits de type 3-CMC, une drogue de synthèse très addictive qui peut entrainer des syndromes asphyxiques.
L’enquête se poursuit afin de déterminer d’une part, quels étaient tous les produits chimiques absorbés par le défunt et d'autre part, déterminer qui les lui a fournis.
Le procureur de la république a également souhaité communiquer sur cette pratique du chemsex "qui est une pratique en augmentation et qui est très très loin d’être anodine sur un plan de santé publique".