Une prise d'otage est prévue mercredi 23 novembre à La Rodia à Besançon...

Publié le 22/11/2016 - 16:20
Mis à jour le 23/11/2016 - 08:06

Un vaste exercice de sécurité se déroulera dans la matinée de mercredi 23 novembre 2016 dans le bâtiment de La Rodia à Besançon. Une centaine de pompiers, militaires de l’Armée de Terre, gendarmes et policiers sera mobilisée. Le scénario portera sur une prise d’otage… 

 ©
©

L'opération commencera dans la matinée lorsqu'un "acteur" appellera la police (avec le code "exercice") pour signaler une prise d'otage. Ensuite, la police (brigade anti-criminalité renforcée), la gendarmerie (nouvelle unité d'intervention appelée PSIG-Sabre), les pompiers, l'Armée de Terre, la cellule de crise de la préfecture ainsi que le Parquet de Besançon "joueront" et "en retireront des expériences et un bilan à la fin de l'opération", précise le sous-préfet Emmanuel Yborra. Par ailleurs, une vingtaine d'acteurs participeront à l'opération dans le rôle des victimes et du ou des preneurs d'otage. 

Ce troisième exercice de sécurité depuis l'été dernier, sera l'occasion pour la police et la gendarmerie de tester leur coordination. "Ces deux services ont des modes opératoires différents donc là, ils vont pouvoir se connaître et travailler ensemble", souligne le sous-préfet. 

Test d'un nouveau système : le SINUS 

Ce système permet le suivi des victimes dans le cadre du plan ORSEC (Organisation de la réponse de sécurité civile). Développé par la préfecture de police de Paris où il est opérationnel depuis 2009, ce dispositif, qui sera prochainement déployé au niveau national, permet l’identification, le dénombrement et le suivi des victimes. Sur le terrain, les sapeurs-pompiers entrent l'identité et la pathologie d'une victime dans un bracelet connecté muni qu'un code-barre via une tablette. Ce bracelet peut également être muni de stickers supplémentaires permettant l'identification de documents ou d'effets liés à la victime. Il résiste à la chaleur et aux produits décontaminants. Lorsque la victime arrive à l'hôpital, le personnel médical peut alors scanner le bracelet et connaître rapidement le patient et sa pathologie.

Ce dispositif est déjà utilisé depuis octobre 2009 à Paris dans les trois départements de la petite couronne. Dans le Doubs et en Franche-Comté, le premier test sera effectué mercredi à Besançon et devrait être utilisé dès 2017.

Et s'il se passe quelque chose de grave ailleurs pendant ce temps-là ? 

La préfecture se veut rassurante envers la population. Si un événement grave se déroule pendant cet exercice dans autre lieu à Besançon, les forces de l'ordre interrompront "immédiatement" l'opération, précise M. Yborra, et interviendront sur les lieux de l'événement. Par ailleurs, toutes les forces de sécurité de la ville et du Doubs ne seront pas réunies à La Rodia. 

Les conditions de l'exercice : pas de tir, les habitants prévenus, les voitures déplacées 

  • Un large périmètre d'exclusion est prévu autour du bâtiment. Toutefois, la rue de Chardonnet sera dégagée et ouverte à la circulation.
  • Afin de prévenir les habitants de ce secteur, un document a été distribué dans les boîtes aux lettres.
  • Les forces de l'ordre n'utiliseront pas les sirènes de leurs véhicules dans ce cas d'exercice.
  • De "petits pétards" seront utilisés dans le cadre de cette opération. "Aucun tir ne sera effectué" selon le sous-préfet. 
  • Attention : par arrêté préfectoral, les voitures stationnées sur le parking de La Rodia devront être déplacées par leur propriétaire avant le début de l'intervention (aucune heure n'est fixée).

D'autres exercices se dérouleront au cours de l'année 2017 pour tester d'autres systèmes, avec des typologies différentes dans d'autres lieux.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

Échevannes : la fondation du patrimoine vient en aide à l’ancienne école du village

Le 14 novembre 2024, la commune d’Échevannes a accueilli les membres de la Fondation du Patrimoine du Doubs. Le projet de restauration de l’ancienne école du village a en effet été sélectionné par la fondation et la commune s’est vue allouer la somme de 80.000€ pour les travaux à effectuer.

À Besançon, des arbres de la place de la Révolution aux prénoms d’enfants du monde entier

À l’occasion de la Journée internationale des droits des enfants ce mercredi 20 novembre, des enfants de plusieurs centres de loisirs des Francas ont accroché des prénoms à 24 arbres de la place de la Révolution. Vingt-quatre prénoms d’enfants du monde entier derrière lesquels, il y a une histoire de vie, l’histoire d’enfants dans un pays proche ou lointain, qui subit les guerres, les tremblements de terre, les bouleversements climatiques, enfants de la rue, réfugiés, qui travaillent, qui portent un handicap…

Avez-vous déjà vu une pelleteuse dans le ciel du centre-ville de Besançon ?

C’est une scène pour le moins impressionnante qui s’est déroulée ce mardi 19 novembre rue du Palais de Justice à Besançon en fin de matinée : une grue a levé une pelleteuse de 17 tonnes au-dessus d’un immeuble pour la poser dans une étroite cour intérieure. Si l’usage veut que l’on pose la première pierre sur un nouveau chantier, il s’agit plutôt ici de poser la première pelleteuse du projet immobilier dans l’ancien cinéma Vox rue des Granges, porté par SMCI.

L’unicef organise une journée de sensibilisation à Besançon

À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, l’ensemble de la communauté Unicef France lance les "Journées bleues", une mobilisation nationale destinée à sensibiliser le public aux enjeux cruciaux de l’éducation en situation d’urgence et à récolter des dons. Un rendez-vous est programmé le 23 novembre 2024 au magasin Cultura à Besançon.

Cadavre de génisse attaché à la sous-préfecture du Doubs : les associations réagissent… 

Suite à une attaque de loup, de nombreux agriculteurs se sont réunis à Pontarlier le 9 novembre 2024 afin de revendiquer l’autorisation des tirs de défense. Pour marquer les esprits, ils avaient accroché un cadavre de génisse à la sous préfecture du Doubs. Les associations de protection de la nature ont souhaité réagir.

Black Friday et Noël chez Boulanger à Besançon, faites plaisir, faites-vous plaisir !

QUOI DE 9 ? • Le Black Friday (29 et 30 novembre) et les fêtes de fin d’année approchent. Aussi, le magasin Boulanger à Besançon s’est organisé pour vous aider à préparer vos cadeaux. Ce peut être également l’occasion pour vous faire plaisir sans vous ruiner.

Le préfet de la Haute-Saône interdit les free party et autres teknivals ce week-end

Le week-end du 15 au 18 novembre 2024 est susceptible de favoriser l’organisation de rassemblements à caractère musical type Free party, Teknival et Rave party. C’est pourquoi le préfet de la Haute-Saône les interdit par arrêté préfectoral à partir du 15 au 18 novembre 2024.

Violences conjugales : pour Solidarité Femmes il faut “des moyens supplémentaires pour accompagner, enquêter, auditionner et juger”

LONG FORMAT • À l’occasion du 25 novembre qui est la journée internationale contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, nous avons rencontré la présidente de l’association Solidarité Femmes, Eva Bronnenkant, qui nous a dévoilé le programme des actions menées durant ce mois de novembre et revient pour nous sur les missions et objectifs de son association.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 1.2
légère pluie
le 21/11 à 21h00
Vent
6.66 m/s
Pression
988 hPa
Humidité
100 %