Lors de cette inauguration, Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté était présent aux côtés d'Olivier Caracotch, procureur de la République de Dijon et de François Sauvadet, président du Conseil départemental de la Côte-d’Or. D'autres membres et partenaires, impliqués dans l’organisation et le fonctionnement de ce nouveau service, se sont joints à l'évènement.
Les soins, la procédure pénale et la protection de l'enfant
Située au sein du service de pédiatrie au 5e étage de l’hôpital d’enfants à Dijon, l’unité dispose d’une salle d’audition adaptée. Dès lors qu’un mineur de Côte-d’Or est victime de violences ou est exposé à des violences, il peut être accueilli au sein de cette unité. Ce lieu est ouvert à tous les enfants, qu’il soit orienté par les autorités judiciaires, un professionnel de santé ou bien le mineur lui-même lorsqu’il se sent en danger.
L’enfant bénéficie d’un diagnostic, de soins, d’accompagnement, de repérage et d’une demande
d’examen médico-légal si nécessaire. L’équipe pluridisciplinaire possède des ressources médico-sociales spécialisées en santé de l’enfant et de l’adolescent : pédiatre, infirmier puériculteur, psychologue, ou assistant social. Ce lieu de parole facilite les trois dimensions de la prise en charge de la victime : les soins, la procédure pénale et la protection de l’enfant. Un emménagement est prévu début 2024, dans des locaux réhabilités au 2e étage.
Un lieu "unique" pour les mineurs victimes
Les mineurs victimes de violences, de maltraitances ou de négligences "présentent une vulnérabilité qui justifie autant des soins spécifiques qu’un traitement judiciaire adapté", informe l'ARS Bourgogne-Franche-Comté. Pour répondre à ces besoins, le second Plan interministériel de lutte contre les violences faites aux enfants a prévu de déployer les "Unités d’accueil pédiatrique enfants en danger" (UAPED).
Ces unités permettent d'offrir, dans un lieu "unique" et un environnement "adapté" : accueil avec du personnel formé, audition par les services d’enquête et accompagnement global (judiciaire, médical, social et médico-légal) du mineur victime.