BesAC - Feurs : 81-92 (23-20 ; 25-19 ; 22-25 ; 11-28)
"Le mieux est l’ennemi du bien". Si les hommes de Joseph Kalambani s’était souvenus de cette citation de Voltaire, ils n’auraient peut-être finalement pas péché par excès d’engagement dans cette rencontre face à Feurs. C’est en tout cas une partie de l’analyse avancée par le coach bisontin : "les joueurs avaient à coeur de vouloir bien faire, mais des fois quand on veut trop bien faire, on le fait mal"
Le BesAC avait pourtant démarré sa rencontre par le bon bout en prenant les rênes de la rencontre même si le premier quart temps était très disputé. Les Bisontins se sont adjugés le premier acte de justesse en virant en tête au buzzer malgré une belle efficacité adverse sur la ligne des trois points.
Le BesAC en tête à la pause
Au deuxième quart-temps, les hommes de Joseph Kalambani ont mis un coup d’accélérateur et à part la sortie de Da Silva sur blessure, revenu finalement juste avant la mi-temps après avoir été strappé, la prestation des Bisontins était honorable. Affichant 9 longueurs à la pause, le BesAC semblait confiant tout comme le public du palais des sports.
Eh puis au retour des vestiaires, le BesAC a fini par retomber dans ses travers. Exit l’efficacité aux trois points, envolé la présence au rebond, les Bisontins ont baissé en rythme et en efficacité contrairement à Feurs. La sortie sur blessure de Thibaut Boyer a sans doute été le coup sur la tête de trop pour les Bisontins qui à l’issue du troisième quart-temps conservaient pourtant encore une courte tête (70-64).
Kwedi exclu, Boyer blessé
Mais l’exclusion de Kwedi dans le dernier acte après cinq fautes personnelles a sonné le glas du BesAC. Peinant à trouver des solutions en attaque les Bisontins n’ont pu rivaliser face à une efficacité aux trois points retrouvée (15/34) pour Feurs en fin de rencontre.
Le constat était amer pour le coach bisontin qui a une nouvelle fois déploré "le manque de profondeur de banc" et réclame désormais "plus de muscles" pour "renforcer" son groupe. Avec la blessure de Boyer qui vient rejoindre Dibo et Rey à l’infirmerie, sans compter l’épaule de Da Silva… il est effectivement urgent pour le Besac de trouver des solutions. Si la piste du joker médical a des chances d’aboutir, rien ne dit en revanche que cela suffira au BesAC de lui permettre de rattraper son retard…