Mobilisation
Avec 8 autres militants, elle est poursuivie pour refus de prélèvement d'ADN, dégradation en réunion et incitation à la dégradation en réunion. Ils risquent de la prison et jusqu’à 375 000 € d’amende. La Confédération précise pourtant dans un communiqué que l'"action s’est déroulée sans violence ni destruction de biens. Les militants ont déposé ce qu’ils ont démonté au ministère de l’agriculture le jour même (comme ils l’avaient prévu) : par cette action symbolique ils demandaient au ministre d’ouvrir sur ce sujet, un débat public et parlementaire."
Des actions de soutien sont organisées devant le tribunal en faveur de ces militants, injustement poursuivis selon la Confédération. "Ce procès est l'illustration d'une société malade où l'intérêt public laisse la place à des intérêts privés, dictés par la recherche de profit. La désobéissance civique est la seule réponse quand les dés sont pipés."
Des bus seront affrétés au départ de Besançon pur se rendre sur place, avec différents arrêts dans le Jura et le Doubs.