"Notre Méditerranée est trop souvent un cimetière et nous devons lutter contre cela", a souligné Monseigneur Jean-Luc Bouilleret, archevêque de Besançon ce jeudi 5 octobre 2017 au Centre Diocésain.
Les couloirs humanitaires sont régis par un protocole d'entente. Ce dernier a été signé le 17 mars 2017 à l'Elysée en présence du président de la République, du ministre de l'Intérieur, le ministre des affaires étrangères ainsi que la Communauté de Sant'Egidio à l'initiative du projet, la fédération protestante de France, la fédération de l'Entraide protestante, la confédération des évêques de France et le Secours Catholique.
Des couloirs humanitaires ?
"Une phase d'identification est effectuée au Liban pour les réfugiés Syriens ou Irakiens qui habitent sur ce sol. Le dossier est ensuite étudié par le Consulat pour l'octroi du visa D. Ces personnes partent ensuite par avion jusqu'à Paris où elles sont redirigées et accueillies par des collectifs", explique Valérie Régnier, présidente nationale de l'association Sant'Egidio.
Qu'est-ce qu'un collectif ?
Composé de 10 à 15 personnes il permet d'accompagner les personnes accueillies dans leurs "premiers pas en France", explique de Diocèse de Besançon. Cela peut concerner : les démarches administratives, amener une personne à un rendez-vous, garder des enfants, organiser des cours de français, prendre le temps de l'échange…
Infos +
- La mobilisation a permis l'hébergement d'environ 70 adultes et 47 enfants de septembre 2016 à août 2017 (abris de nuits de Palente, réseau Welcome aux Buis, réseau Collectifs Accueil Migrants en paroisses et nuitées en hôtel) soit 107 personnes. Au cours de l'année 2016, la Franche*Comté a enregistré 1248 demandes d'asiles (937 adultes et 311 enfants). Le Doubs est le département le plus concerné avec 800 demandes d'asile.
- Réunion d'informations au centre Diocésain au 20 rue Mégevand le mercredi 18 octobre 2017 à 19h pour tous ceux qui souhaitent prendre part à l'accueil des réfugiés dans le cadre du couloir humanitaire.