Une dealeuse interpellée en flagrant délit rue Gascon à Besançon

Publié le 17/12/2024 - 12:00
Mis à jour le 17/12/2024 - 11:31

Les faits se sont produits le 14 décembre 2024 à 19h00 rue Gabriel Gascon à Besançon. Une patrouille de police nationale a constaté une transaction suspecte entre une femme remettant un objet au conducteur d’un véhicule en échange de billets.

 © Élodie R.
© Élodie R.

Les policiers ont alors controlé la vendeuse en possession de la somme de 50€ correspondant à la vente d’un produit stupéfiant. Le conducteur du véhicule a remis aux forces de l'ordre une bonbonne contenant 1 gramme d’héroïne qu’il venait d’acheter. 

La suspecte, âgée de 29 ans, a été interpellée et placée en garde à vue. L’acheteur a été conduit au commissariat de Besançon pour une audition libre. Il a alors reconnu avoir acheté 1 gramme d’héroïne pour sa consommation personnelle contre 40€.

Lors de la perquisition de la vendeuse, les policiers ont trouvé 212 grammes de résine de cannabis, 146 grammes d’héroïne, 15 comprimés d’ecstasy, 1 gramme de kétamine et 62 grammes de cocaïne.

Obligation de soin et de trouver du travail

Entendue, elle a reconnu revendre des stupéfiants pour le compte de personnes l’ayant recrutée via le réseau social Telegram et en garder une partie pour sa consommation personnelle. L’exploitation de son téléphone portable a confirmé le trafic mis en place à partir de son appartement.

À l’issue de la garde à vue le 16 décembre, la suspecte a été présentée devant le procureur de la République, puis le juge des libertés et de la détention qui a décidé une obligation de soin, une obligation de trouver du travail et une interdiction de paraître dans le quartier de Planoise. Elle a été laissée libre.

1 Commentaire

Laissée libre, comme ça ?! J'espère que c'est une plaisanterie ?! Un homme aurait eu une grosse amende et aurait probablement eu de la prison avec sursis. C'est juste dégueulasse, justice à 2 vitesses selon que tu sois riche ou pauvre, un homme ou une femme. La France est vraiment en train de s'effondrer, ça se voit partout et ça ne pourra pas tenir. Si ils veulent des soulèvements, qu'ils continuent comme ça. Certains vont devoir rendre des comptes bientôt.
Publié le 18 décembre 2024 à 07h32 par Alphonse Halter • Membre

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