Pour rappel, la Ville compte six quartiers proriaires :
- Orchamps-Palente,
- Planoise,
- Montrapon
- Clairs-Soleils
- Battant
- Hauts de Saint-Claude
"C’est un travail qu’il faut mener en relation avec l’environnement des enfants et celui des parents. Il est nécessaire de se mobiliser aux côtés de ces derniers car cela commence dans les familles", a explique Anne Vignot, la maire de Besançon.
Et d’ajouter : "le tout avec un travail collectif. Cela se fait dès le départ, ensemble avec les acteurs du territoires".
Dans le quartier de Planoise, la cité éducative mobilise depuis 2020 davantage d’intervenants et a installé des médiateurs, notamment pour pallier l’absentéisme et faire le lien avec les familles. Un internat a également été mis en place afin de permettre "aux enfants en difficulté de pouvoir s’installer et travailler", précise la maire.
Éviter le décrochage scolaire
La convention signée entre l’Etat, l’académie de Besançon et la Ville, a plusieurs objectifs :
- Une alliance éducative entre les trois acteurs signataires
- Conforter le rôle de l’école (avec les partenaires, les parents, faciliter la première scolarisation)
- Promouvoir la continuité éducative (avec par exemple la venue des parents pour des activités hors temps scolaire)
Pour le dernier point, il s’agit de "lutter contre le décrochage scolaire et prendre en compte le parcours individuel de chaque élève", explique Samuel Rouzet, inspecteur d’académie du Doubs.
- Autre point important : "ouvrir les possibles" notamment sur l’offre de formations, la poursuite d’études et le développement des actions citoyennes.
Pour Rémi Bastille, le préfet du Doubs, cette convention "s’inscrit au cœur de la politique de la ville". Il a indiqué que 1,6 million d’euros seront consacrés en trois ans à la cité éducative. "Le lien avec la politique de la ville est assez clair. Les enjeux en termes de cohésion sociale, de sécurité, d’intégration économique et d’intégration à l’emploi ont une base commune qui est la problématique éducative", a-t-il rappelé.