Pas d’accord
Le maire de Besançon a donc décidé de se joindre au mouvement, en qualité de citoyen, pour dire son désaccord avec le choix d'implantation de ce tribunal, qui rappelons-le avait été d'abord annoncé dans la capitale comtoise par le Gouvernement.
L'association Anticor, contre la corruption et pour l'éthique en politique, ainsi que la Chambre Syndicale interprofessionnelle nationale des Commerçants, des Artisans, des Paysans, des professions Libérales et des Industriels étaient aussi présentes.
"Nous souhaitions symboliser l'exaspération citoyenne lié à cette non-attribution du siège du tribunal de commerce spécialisé", précise Laurent Croizier. "Mais aussi rappeler qu'en démocratie, les décisions ne se prennent pas en fonction des liens qu'on possède avec le pouvoir mais bien de l'intérêt collectif !"
Et d'insister à nouveau sur l'intérêt de la nouvelle grande région "qui n'est pas l'affaiblissement de Besançon au profit de Dijon." Laurent Croizier plaidant pour l'équilibre et la complémentarité des deux villes. Avec Randall Schwerdorffer, ils ont d'ailleurs décidé d'envoyer une lettre au Premier ministre, Manuel Valls, dans les prochains jours pour demander la réattribution de ce tribunal à Besançon.