Mis en place peu avant l’arrivée du Covid-19, le transport partage en VSL (véhicule sanitaire léger) assis avait été freiné par la pandémie. Afin de réellement relancer le procédé, une charte a été signée ce jeudi entre les différents acteurs.
Pourquoi ? Diminuer la surcharge de demandes de transport des taxis en facilitant le partage de ces derniers, mais également de "réduire l'empreinte écologique des transports sanitaires", nous précise la CPAM du Doubs. Le tout, bien sûr, dans un souci "d’amélioration de l’accessibilité et de la qualité des soins" des personnes transportées.
Par cette charte, l’assurance-maladie s’engage donc à :
- Soutenir les transporteurs sanitaires dans la transition vers le transport partagé par des mesures incitatives financières.
- Fournir des outils de suivi et d'évaluation pour mesurer les progrès réalisés vers les objectifs de transport partagé.
- Promouvoir auprès des patients et des professionnels de santé les avantages du transport partagé, par des campagnes d'information et de sensibilisation.
Remarque : les transports partagés représentaient, en 2019, 15% du total des dépenses de transports en VSL, en augmentation de 0,8 point par an entre 2013 et 2019. La crise sanitaire, et les restrictions de contact qu’elle a imposé, ont logiquement entraîné une chute de 6 points du transport partagé entre 2019 et 2020.