Les militants ont tracté à plusieurs endroits de la place du 8 septembre tout en tenant un stand d’information sur la fourrure et ses alternatives éthiques et écologiques.
Ils ont rappelé que chaque année, ce sont "plus de 100 millions d’animaux qui sont tués partout dans le monde pour leur fourrure, principalement des visons, mais aussi des animaux considérés comme domestiques en France (chiens, chats), parfois même des animaux dont l’espèce est menacée comme les loups ou les lynx, mais aussi des renards, des castors, des chinchillas"…
"Nous portons souvent de la fourrure sans le savoir"
Les associations ont également interpellé les passants sur le fait que "nous portons souvent de la fourrure sans le savoir, souvent à très petit prix sur des gants, cols de parkas, pompons de bonnets, voire portes-clés : les éléments en fourrure animale présents dans ces vêtements et accessoires ne sont souvent pas indiqués". Une enquête menée par la DGCCRF en 2018 sur 197 établissements a ainsi relevé 88% d’étiquetages non-conformes.
Considérant que la fourrure "appartient aux animaux et qu’il est immoral et injustifiable de les exploiter, de les élever, de les piéger dans un but commercial", Humanimo et One voice procèdent à ce type d’action pour réclamer "la fin de ces pratiques et l’interdiction de la production, de l’importation et du commerce de fourrure à l’échelle de l’Union européenne".
Infos +
- En France, a été décrété en 2020 l’interdiction d’ici 2026 d’élever des animaux sauvages pour leur fourrure, mais selon One Voice, d’autres animaux échappent à cette interdiction (les lapins orylags, espèce créée par l’INRA dans les années 70 dans un but commercial), et l’importation et le commerce de fourrure sont toujours autorisés.